Bonnie, c'est vraiment le projet top pour débuter en lingerie. C'est un patron de culotte toute simple, avec deux options de hauteur de taille, qui vous permettra d'apprivoiser les techniques de couture de base en lingerie (assemblage des matières extensibles, pose des élastique à picots)
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Peu de pièces et seulement 3 coutures d'assemblage + des explications très détaillées + les longueurs d'élastiques à couper sont précisées.
Le point technique qui vous fera progresser : L'extension "empiècements en dentelle" qui vous permettra de pimper votre culotte et d'apprivoiser la dentelle.
Billie est un shorty tout aussi facile et rapide à coudre que Bonnie - peut être même plus selon le type de finition choisie. C'est donc un shorty aux fesses un peu échancrées ou pas, selon la version choisie.
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Peu de pièces et seulement 3 coutures d'assemblage + des explications très détaillées + les longueurs d'élastiques à couper sont précisées + possibilité de ne pas coudre d'élastique sur les jambes.
Le point technique qui vous fera progresser : La pose de l'élastique préplié + l'extension qui vous permet de coudre une ceinture en dentelle ou une ceinture croisée en jersey pour un shorty entièrement sans élastiques.
Tami est un patron de brassière sans armatures, et en plus, il est offert. C'est le patron idéal pour appréhender petit à petit la couture des soutiens-gorge sans stress.
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Une seule pièce de patron, une seule couture d'assemblage, les longueurs d'élastiques à couper sont précisées.
Le point technique qui vous fera progresser : On va poser deux types d'élastiques différents + le montage des bretelles réglables.
Antipode est une petite culotte froncée à couper dans un tissu chaîne et trame. Elle est un peu à part dans cette liste : je ne considère pas qu'elle soit spécialement plus facile à coudre que Bonnie ou Billie, par exemple. Mais comme elle se coupe en chaîne et trame, elle permet d'aborder la couture de la lingerie sous un angle plus familier, pour les personnes qui auraient encore un peu peur des tissus extensibles.
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Un tissu en chaîne et trame + des élastiques à bords droits + les longueurs d'élastiques sont précisées
Le point technique qui vous fera progresser : Les bords roulottés, ou la pose d'élastique en deux temps selon la version choisie.
Delta est un soutien-gorge triangle en dentelle, et sa version avec bande sous-poitrine élastique est un super projet pour se lancer dans les soutiens-gorges, car le patron ne comporte que deux pièces et donc une seule couture d'assemblage. Attention, la version avec bande froncée et bretelles en tissu est un peu plus technique en revanche, réservez là pour une deuxième version !
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Deux pièces de patron seulement + une seule couture d'assemblage + tous les élastiques se posent en un seul temps + la coupe de la dentelle en miroir est expliquée très clairement.
Le point technique qui vous fera progresser : Le montage des bretelles et le pose de la fermetures à agrafes + la coupe et la couture de la dentelle en miroir.
J'avais envie de conclure cet article par le soutien-gorge Véga, qui est clairement le plus technique de cette liste, mais que je considère comme un modèle "charnière" : il reste facile à coudre mais commence à aborder des techniques de coutures plus spécifiques aux soutiens-gorges. Il vous permet de tester vos compétences et de voir si vous vous sentez à l'aise pour tenter des modèles plus compliqués, comme un vrai soutien-gorge à armatures.
Pourquoi c'est accessible aux débutant.e.s : Deux pièces de patron seulement + moins de matières techniques qu'un soutien-gorge classique + toutes les longueurs d'élastiques sont précisées.
Le point technique qui vous fera progresser : la couture des pinces + l'extension pour le coudre dans une dentelle festonnée.
Allez, c'est le moment de se lancer :-)
]]>
L'élastique préplié, c'est un élastique plat (à bords droits) que l'on couds à cheval sur la bordure d'un tissu. Il possède une rainure centrale qui permet de le replier facilement. On en trouve des souples et des très fermes, des fins et des larges, certains ont une face brillante, mate, veloutée..
On vient les coudre en bordure d'une pièce de lingerie, comme de l'élastique à picot. C'est une finition élastique pour la taille et les jambes des culottes, le décolleté et les sous-bras d'une brassière ou d'un soutien-gorge. La plupart du temps il n'est ni assez large ni assez ferme pour la bande sous-poitrine d'un soutien-gorge.
Oui ! C'est là tout l'intérêt de ce tutoriel : si vous avez un patron de culotte, que vous devez coudre de l'élastique à picot mais que vous souhaitez plutôt utiliser un élastique préplié, voici comment.
L'élastique préplié peut être cousu en 1 seul temps, ou en deux temps. Je vous explique comment faire en deux temps parce que :
Il se couds toujours en bordure d'un tissu, à plat ou en rond :
]]>
Comme apparemment ça vous intéresse, voilà le topo !
Je précise que la méthode suivante fonctionne pour un modèle de culotte simple, sans empiècements. Si vous avez plus de pièces que devant + dos + gousset, il va falloir adapter un tout petit peu la technique.
Organisation-préparation
1. La coupe
2. L'épinglage
Quelle que soit la méthode utilisée pour coudre le gousset (en fourreau ou ouvert) Épinglez le devant / le dos / le gousset ensemble, le long de la couture gousset dos pour les goussets ouverts ; le long de la couture gousset devant ET dos pour les goussets en fourreau. Ne surfilez pas encore le haut des goussets ouverts.
3. Assembler la couture du gousset
A la surjeteuse, assemblez toutes les coutures des goussets. Si vous les montez en fourreau, faites les deux coutures d'affilée. Si ils ne sont pas montés en fourreau, assemblez d'abord toutes les coutures des goussets ; ensuite, venez surfiler les hauts des goussets restés à cru.
4. Coudre les coutures des côtés
Toujours à la surjeteuse, assemblez toutes les coutures des côtés, sans les épingler au préalable. Je sais, ça fait peur, mais promis ça se fait très bien : les coutures des côtés sont souvent droites et courtes. En plus, comme les élastiques ne sont pas encore cousus, si jamais vous avez un petit décalage, il sera rattrapable aux étapes suivantes.
5. Coudre les élastiques - 1er passage
Réglez votre machine à coudre sur le point que vous allez utiliser pour coudre le premier passage de l'élastique aux jambes. A partir de maintenant, je pars du principe que vous n'utilisez PAS le même élastique pour la taille et les jambes ; si c'est le cas, vous allez coudre le premier passage de l'élastique de la taille juste après le premier passage des jambes.
6. Coudre les élastiques - deuxième passage
7. Finitions
Passez un coup de vapeur sur toutes vos pièces, élastiques compris, c'est très important. Profitez-en pour couper les fils qui restent. C'est fini !
]]>
Et je vous donne également mes adresses préférées pour trouver les produits dont je parle donc disclaimer : pas de lien affilié, pas de partenariat, pas de pub, rien que mon avis perso.
Pour coudre un maillot de bain, il faut d'abord choisir le bon tissu et là, mon meilleur conseil est de choisir un tissu qui est vendu spécifiquement pour coudre des maillots, parce que ce tissu là est supposé être conçu et testé pour :
Les tissus en lycra qu'on utilise pour les justaucorps ont des compositions et des aspects assez similaires, mais ils ne sont pas prévus pour la baignade, c'est donc à vos risques et périls.
Ceci étant dit, il existe toutes sortes de tissus pour maillots : des lisses, des texturés, des unis, des imprimés, des pailletés, des cloqués... Pour vous aider à choisir dans tout ça, quelques pistes :
Et bien sûr, respectez l'élasticité indiquée par votre patron :-) Pour Solstice, il faudra choisir un tissu bi-stretch, c'est à dire qui est extensible dans le sens de la trame et dans le sens de la lisière, et avec une élasticité de 40 à 50% ( Soit, 10cm de tissu s'étirent jusqu'à 14 - 15 cm sans déformation)
J'ai eu de bonne expériences avec les lycras pour maillots de bain de chez Stragier, Idonim, Jefaismesdessous, Dresowka. Je n'ai pas testé mais j'ai eu de bon retours des lycras de chez Fairy factory. Et bien sûr les lycras que j'ai choisis moi-même pour mes kits :-)
On a tellement tendance à négliger la doublure de son maillot alors qu'elle est hyper importante. Elle apporte de l'opacité, mais aussi du maintien, des finitions plus propres, de la douceur et du confort. Il faut la choisir soigneusement, au risque de se retrouver avec une doublure qui poche ou qui ressort :-(
Il existe plusieurs tissus pour doubler votre maillot et vous allez le choisir selon l'effet recherché pour votre doublure :
Mes préférées : les doublures bain chez Stragier et Rascol.
Alors là c'est vraiment hyper, hyper important : ne prenez pas d'élastiques à lingerie pour coudre vos maillots. Ils ne sont pas faits pour ça, vous aller perdre votre culotte au premier plongeon.
Vous pouvez prendre de la laminette caoutchouc, qui est sans doute l'élastique qu'on vous aura recommandé le plus souvent. Toutefois, quelques petites choses à savoir :
Sinon, mon élastique préféré désormais pour les maillots, ce sont les tresses élastiques coton et caoutchouc. Ils sont vraiment en caoutchouc (moins y'a de plastique, mieux on se porte, et dans les maillots on en a déjà assez comma ça) et en coton, ils sont très résistants, ils existent dans plein de largeurs, et ils sont carrément plus faciles à coudre et carrément plus agréables sur la peau. En revanche attention il faut impérativement les pré-rétrécir avant de les couper (en les repassant avec de la vapeur) car il rétrécissent beaucoup (comme tout article en coton) la première fois. Pour les choisir, comme ils sont rarement vendus comme élastiques à maillots de bain, quelques petits conseils :
Vous trouverez des laminettes texturées chez Mercerie Extra, des tresses élastiques coton chez Cousu bio ainsi que chez Lebenskleidung qui en propose de nombreuses références également.
Fermoir, anneaux, séparateurs, perles... Pour le coup les maillots de bain permettent pas mal de petites folies du côté des fournitures. Vous les trouverez principalement en plastique, en métal, ou en bois pour les accessoires décoratifs.
Et si vous avez toujours du mal à régler les bretelles de vos maillots... Dans la mesure du possible, achetez des régleurs spécifiquement prévus pour les bretelles épisses : ils ont des ouvertures plus hautes que les régleurs classiques ce qui facilite le passage des bretelles des maillots, généralement plus épaisses. Je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas où vous en procurer au détail, je les achètent en gros (et évidemment, ce sont ces régleurs là dans les kits Solstice)
Vous trouverez des accessoires de qualité chez Jefaismesdessous et Idonim.
Pour couper les tissus extensibles, le cutter rotatif c'est la vie. C'est net, c'est précis, ça ne fait pas bouger le tissu.
Reporter les repères, c'est important pour tout projet mais pour les maillots, on évite de couper des crans car les marges de couture sont trop petites pour ne pas risquer la catastrophe. Donc, on va marquer les repères sur le tissu.
Oui je sais que ça paraît super évident, mais... Ne prenez pas votre taille habituelle sans vérifier le tableau de mesures. Tout le monde n'utilise pas le même barème de tailles. Et bien sûr, il est super important de faire les ajustements nécessaires dès le départ :
Est ce que j'ai vraiment besoin de le préciser ?
Pour faire durer votre maillot le plus longtemps possible, la manière dont vous aller l'entretenir est très importante.
Bonne couture !
]]>Véga est un soutien-gorge sans armatures conçu pour être cousu dans un tissu extensible. De ce fait, la profondeur du bonnet a été légèrement réduite de base, pour compenser l'élasticité du tissu. Toutefois, selon votre morphologie ou le type de tissu que vous utilisez, le bonnet peut, du coup, se retrouver pas assez profond. Le signe principal c'est le sein qui déborde sur le décolleté MAIS la couvrance générale de la poitrine est OK. Dans ce cas, un ajustement est nécessaire.
Si la couvrance générale du bonnet vous paraît insuffisante, dans ce cas, il faut carrément passer au bonnet supérieur.
Vous savez que j'aime bien vous donner des mesures exactes et des calculs précis pour les ajustements. Hélas, dans ce cas, il va falloir surtout procéder au jugé parce que la projection à rajouter au bonnet de la poitrine est difficile à mesurer : un sein, c'est mou et malléable, et la distribution du volume d'un sein varie beaucoup, beaucoup d'une personne à l'autre (si ce sujet vous intéresse je vous recommande d'aller consulter la galerie des formes de poitrine du site Bratabase (en anglais) pour plein de tailles différentes. J'en ai déjà parlé mais le site bratabse est de manière générale absolument excellent et très informatif sur tout ce qui a rapport aux soutiens-gorges)
Donc, commencer par ajuster le bonnet en écartant les pièces de 1cm maximum, faites une toile, et ajustez en conséquence si nécessaire.
Vous aurez besoin de votre patron, de papier à patron, d'un crayon, d'une paire de ciseaux, de scotch, d'une règle et éventuellement d'une règle courbe.
1. Recopiez le patron du bonnet seul. Retracez les marges de coutures (7mm sur les pinces et le décolleté, pour le bas et les sous-bras elles correspondent à la largeur de vos élastiques, qui varie selon la taille confectionnée. Consultez le livret pour avoir cette info ) tout autour du bonnet et découpez les. Marquez bien la tête de pince et le sens du stretch sur votre patron.
2. Tracez une ligne de la tête de pince jusqu'au haut du bonnet. Cette ligne est perpendiculaire au sens du stretch.
3. Tracez une ligne de part et d'autre du bonnet, qui passe par la tête de pince et qui est parallèle au sens du stretch.
4. Découpez le bonnet le long de ces lignes pour vous retrouvez avec 4 pièces.
5. Posez les 4 pièces sur une nouvelle feuille de papier et scotchez les à l'endroit où un point rouge est présent sur le schéma. Marquez, sous la nouvelle feuille de papier, la tête de pince.
6. Pivotez les pièces pour les écartez de la tête de pince, en les laissant attachées ou un point rouge est sur le schéma. Ces points sont vos points de picot. Écartez les pièces pour faire une forme d'étoile, comme sur le schéma. Plus vous écartez vos pièces et plus profond sera l'ajustement. Notez que vous n'avez pas besoin d'écarter beaucoup les pièces pour obtenir un ajustement assez conséquent. Je ne commencerais jamais par écarter les pièces de plus d'1cm ! C'est déjà beaucoup pour des bonnets de soutien-gorge.
7. Retracez d'abord les pinces en ligne droite, de la tête de pince à la base. Puis courber ces lignes pour qu'une fois cousues, vos pinces forment un joli arrondi. Vérifiez qu'elles aient bien la même longueur. Retracez les contours du patron (vérifiez que la couture du côté se retrouve à la même longueur qu'au départ. Sinon, rajoutez / enlever quelques mm sur le haut ) Rajoutez les marges de coutures...
8. La dernière étape c'est évidemment de faire une toile pour valider l'ajustement. Si l'ajustement a modifié l'emplacement des pinces et que vous souhaitez le modifier, j'ai fait un tuto ici pour le soutien-gorge Cassiopée, la méthode est la même ;-)
Bonne couture !
]]>Alors c'est un peu dingue d'écrire enfin cet article, parce que ce livre est en projet depuis super SUPER longtemps. J'ai commencé à y penser il y a au moins 5 ans et j'ai même commencé à ce moment là à réfléchir aux modèles, à faire une ébauche de sommaire. Et puis c'est resté en projet dans un coin de ma tête jusqu'à ce qu'en mars 2020 (tu sais, ce moment on a été d'un coup obligés à plus sortir de chez nous, mais en vrai ça n'a rien à voir mais du coup je m'en souviens bien) je m'y mettre pour de vrai, parce que j'ai proposé le projet aux éditions La plage, ils sont partants, et il faut tout écrire, faire tous les patrons, les illustrations, les photos...
Et un peu plus d'un an et demi plus tard, des photos qui déchirent grâce à Pascale (Photographe), Mathilde (modèle), Moïra (modèle) et Loig (super assistant photo)...
Le voilà :-)
Dès le départ, le but du livre était super clair pour moi: faire un livre de couture de lingerie qui vous permette de réaliser une sorte de garde-robe (garde-dessous-de -robe?) capsule de lingerie: C'est à dire des modèles intemporels, confortables, avec des pièces très basiques (parce que les basiques c'est la vie) mais qui peuvent être déclinées en des versions plus élaborées, en dentelle, avec des découpes, ou qui correspondent à des usages vraiment spécifiques. Par exemple, la culotte basique en coton, qui peut aussi être cousue avec le dos en dentelle festonnée, et qui peut aussi être convertie en culotte menstruelle.
La deuxième chose qui me tenait vraiment vraiment à cœur c'était d'essayer (au mieux de mes capacités) de proposer des pièces de lingerie qui correspondent aussi à des besoins plus spécifiques. C'est pourquoi le soutien-gorge sans armatures peut être converti en soutien-gorge d'allaitement, les brassières peuvent êtres adaptées en brassières post-mastectomie, et c'est pourquoi je vous explique aussi comment rajouter des fermetures à agrafes sur l'avant des brassières ou les côtés des culottes.
Mais bon assez parlé, je sais que ce qui vous intéresse c'est de savoir VRAIMENT ce qu'il y a dedans. Alors parlons-en.
Le livre est divisé en 4 parties :
Pour les culottes, les brassières et les maillots de bains, les tailles vont du 34 jusqu'au 52. Les patrons de brassières sont disponibles avec ou sans pinces. Je vous explique tout dans le bouquin (obviously) mais pour faire court, les pinces permettent de rajouter de la profondeur à la poitrine et sont donc plus adaptées aux bonnets profonds, alors que les versions sans pinces seront nickel pour les personnes aux bonnets peu profonds.
Le livre s'adresse aux personnes qui débutent en lingerie comme au plus confirmées. Les modèles sont classés par catégorie (les bas, les hauts, les maillots) et dans chaque catégorie, ils sont classés par difficulté. Du coup la brassière triangle est avant le soutien-gorge à armatures en dentelle. Mais je pense que vous auriez compris sans moi lequel était le plus adapté aux débutant.e.s...
Pour les machines, NON, il n'est pas nécessaires d'avoir une surjeteuse. Oui, c'est mieux, ça permet des finitions plus propres et plus solides, mais pour démarrer ce n'est pas indispensable et il est expliqué comment faire toutes les coutures avec juste une machine à coudre. Pour les soutiens-gorges, vous n'en avez juste jamais besoin.
Je termine par ce qui je sais vous intéresse le plus: les patrons ! Le livre contient tous les patrons en taille réelle. Il y a 4 bas, 4 hauts, et deux maillots de bain. Mais plus précisément...
Dans les bas, il y a une culotte basique qui peut également être réalisé avec un dos "sans coutures", ou en dentelle, ou encore qui peut être cousue en culotte menstruelle. Donc oui, il y a bien un patron de culotte menstruelle :-)
Il y a également une culotte à taille haute (basique, ou avec les jambes en dentelle) un tanga et un string, à taille haute ou à taille basse, un shorty basique, avec des ganses, en version kangourou (mon deuxième patron préféré de tout le livre) et bonus, la version kangourou convient aux femmes, aux hommes, et à toutes les personnes entre les deux. Niveau patronage ça a pas été de la tarte pour que ça soit stylé ET confortable quels que soit tes accessoires d'en bas et ta différence taille-hanches... Mais c'est fait et j'en suis ultra méga contente !
Pour les hauts, nous avons une brassière triangle (qui est MON modèle préféré de tous, alors que c'est sans doutes l'un des plus simples) mais je l'aime trop, je le porte tout le temps, il est trop confortable et trop mignon. Il est dispo avec ou sans pinces, avec plusieurs dos et plusieurs finitions. Ensuite il y a une brassière de sport, idem, plusieurs dos, pinces ou pas, différentes finitions. Nous avons également le soutien-gorge sans armatures, qui est lui aussi déclinables en différentes versions (et c'est lui, dans sa version dentelle, qui est sur la couv <3) Et évidemment, un soutien-gorge avec armatures :
Pour les maillots de bain, il y a un modèle de haut de maillot de bain et il est expliqué comment utiliser n'importe quel patron de culotte (du livre ou d'ailleurs) en bas de maillot de bain. Spoiler: tout n'est qu'une question de tissu.
Il y a également un modèle de maillot de bain une pièce cache-cœur, et celui-là il m'a fait suer parce que le soucis, c'est que pour valider la coupe, la taille, tu es obligée de le coudre en entier, et c'est pas le plus rapide à coudre... Mais ça en valait largement la peine :-) Il peut être dos-nu ou non, et l'ouverture des jambes possède deux tailles d'échancrures.
Si vous voulez voir plus de photos des différents modèles et des variations, rendez-vous sur instagram, je vais poster chaque semaine un des modèles, ses variantes...
Et voilà, je vous ai tout dit. J'espère qu'il vous plaira, qu'il vous aidera à vous coudre des sous-vêtements que vous aimerez tellement que c'est ceux que tu prends en premier dès qu'ils sont propres.
Vous pouvez trouver Mon atelier lingerie en ligne à la fnac, chez Cultura et bien d'autres. Mais le mieux c'est encore de le commander à votre libraire à vous parce que c'est toujours plus sympa.
Bisous <3
]]>
Si depuis un an ou deux, les fournitures pour la lingerie sont de moins en moins difficiles à trouver, ça reste pas toujours évident de trouver tout dans les mêmes coloris. Mais heureusement, teindre ses fournitures pour la lingerie, c'est vraiment pas compliqué une fois qu'on a compris les principes de base. Petit disclaimer : je ne suis pas spécialiste de la teinture et encore moins scientifique, mais j'ai teint un paquet de tissus et d'élastiques avec des résultats variés : je vous parle donc seulement de mon expérience et de ce qui a fonctionné pour moi.
Pour réussir une teinture, il faut déjà connaître son tissu, c'est à dire savoir de quoi il est composé. Cela permet de choisir la teinture adaptée au tissu ainsi que le bon adjuvent. Le plus simple étant de regarder l'étiquette qui vous donnera la composition exacte du textile... Mais si jamais vous n'avez plus l'étiquette, il existe un moyen bien pratique : identifier la composition d'un tissu en brûlant un petit morceau. La réaction des fibres au feu sont différentes pour chaque textile. Je vous conseille cet article, mais il y en bien d'autres sur internet. Je ne vais parler ici que des fibres que l'on trouve en lingerie.
- les matières naturelles : soie, coton...
- Le polyamide (nylon) est une petite éponge à teinture. On croit que comme c'est une fibre synthétique, c'est dur à teindre, mais pas du tout, c'est la plus facile de toutes !
- Le polyester
Les fibres qui peuvent se teindre, mais peuvent aussi réserver des surprises :
- Les fibres artificielles (viscose, modal...) peuvent généralement se teindre sans problèmes. Les seules "mauvaises" surprises sont dues, généralement, à une composition floue du tissu.
- Les textiles en fibres mélangées, lorsque les fibres principales ne se teignent pas de la même manière. Par exemple, un mélange coton / polyester.
Pour les textiles en fibres mélangée :
- Utilisez la teinture adaptée aux fibres composant la plus grande partie du tissu.
- Si les fibres sont à proportions égales et demandent des teintures différentes, commencez par teindre la matière la plus difficile à teindre, il est possible que l'autre fibre plus "facile" accepte la teinture de l'autre. Par exemple, un textile en polyester et polyamide (nylon) : utilisez de la teinture pour polyester .
Vous pouvez également teindre les élastiques sans problèmes ; les fermetures à agrafes; le passe-baleine... TOUT. Tant que vous utilisez la teinture adaptée à la fibre. Même les anneaux, régleurs, fermetures de bikini... Si ces derniers sont en plastique ou recouverts d’émail blanc ou écru.
Pour obtenir une couleur fidèle à celle de la teinture, votre tissu ou votre élastique doit être de préférence non teinté, non blanchit. On trouve parfois des fournitures "prêtes à teindre" donc qui n'ont pas subi de blanchissage et qui sont généralement de couleur écrue. Mais vous pouvez aussi teindre sur du blanc, évidemment, tout en gardant en tête que parfois, les produits utilisés pour blanchir le tissu vont un peu empêcher la teinture de prendre correctement. C'est rare, mais ça arrive ! Donc si vous avez le luxe du choix : prenez du prêt à teindre.
Ensuite, si vous comptez teindre plusieurs tissus / fournitures dans la même couleur, par exemple de la marquisette, de la dentelle et des élastiques : prenez tout en blanc, ou tout en écru. Si vous avez du blanc et de l'écru, la couleur finale sera différente, parce que la couleur de base sera différente. Si vous n'avez pas le choix, teignez les coloris écrus plus foncés, ça "passe" beaucoup mieux visuellement.
En théorie, vous pouvez teindre un tissu qui a déjà été teint auparavant. En théorie. En pratique, c'est plus compliqué. Déjà, la teinture ne va fonctionner que sur une base plus claire -si vous avez déjà teint vos cheveux, vous connaissez le principe. Ensuite, la couleur de base va se mélanger à la teinture... Et donner une nouvelle couleur. C'est la théorie des couleurs de base, si vous vous souvenez de vos cours d'arts plastiques du collège. Par exemple, si vous utilisez une teinture bleue sur un tissu jaune, vous aurez du vert. Si vous teignez en rose sur un tissu bleu, vous aurez du violet... Etc. Toutefois, notez que la teinture ne fonctionne pas tout à fait comme de la peinture, parce que les produits utilisés pour teindre votre tissu la première fois vont venir interférer avec votre teinture : donc si vous n'aurez jamais du rouge en teignant du bleu sur un tissu jaune, il est possible de votre tissu ne ressorte pas exactement du vert que vous aviez prévu.
Mon premier conseil est d'oublier d'emblée les teintures de supermarché, que l'on met directement dans le tambour de la machine à laver. Il vaux mieux utiliser des teintures poudres ou liquides qui s'utilisent à la main OU en machine et que vous pourrez doser plus précisément.
Ensuite, je ne parlerais pas ici des teintures naturelles parce que je n'y connaît pas grand-chose sur le sujet !Il existe différentes teintures qui sont adaptées aux tissus et aux élastiques que l'on utilise en lingerie. Voici les plus courantes :
Pour les fibres naturelles, artificielles et le nylon.
Présentation : Poudre, en petit sachet, en capsule, ou en pot. Il existe de nombreux coloris, et la plupart du temps ils se mélangent bien entre eux. Elle teint très bien les matières indiquées mais surtout, elle fonctionne bien à basse température et sur les textiles mélangés. Elle s’utilise avec du sel ou du vinaigre (je vous parle de ça un peu plus loin) Il est recommandé d'utiliser un fixateur après la teinture.
Elle existe en poudre ou liquide, et quelle que soit la forme, elles fonctionnent à peu près pareil et avec des résultats équivalents. Les coloris obtenus sont fidèles. Comme pour la Dylon il faut ajouter du sel / du vinaigre et il est recommandé de fixer la teinture.
C'est une teinture en poudre, pour la laine, le coton, et le nylon. Il y a moins de coloris disponibles que les autres, en revanche, les teintes se mélangent très bien entre elles.D'ailleurs je n'ai jamais acheté d'autre couleurs que les primaires que j'ai mélangées entre elles. Comme son nom l'indique, c'est une teinture qui fonctionne avec de l'acide, donc du vinaigre blanc tout bête, ou de l'acide chlorhydrique en très petite quantité.Le pot est très petit, et est un peu plus coûteux que les précédentes... Mais il faut tellement peu de teinture à chaque fois que finalement, un pot dure bien longtemps et c'est en fait la plus économique de toutes. Le rendu des couleurs est vraiment magnifique : on peux obtenir des roses fluos, des noirs bien profonds...
C'est une teinture en poudre, pour polyester. Je ne comprend pas trop l'engouement pour cette teinture, mis à part que c'est la seule qui teint le polyester. Mais c'est bien son seul avantage. Les principaux problèmes sont que les couleurs obtenues ne sont pas très fidèles ( j'ai eu du violet avec une teinture... rouge)
Les adjuvants servent à aider la teinture à pénétrer dans les fibres. Le fixateur, comme son nom l'indique, à fixer la teinture. Cela dépend de la teinture que vous utilisez mais de manière générale, et pour les marques citées plus haut :
- On rajoute du sel ( du gros sel tout bête ) pour les matières végétales et artificielles (coton, viscose)
- Et du vinaigre blanc pour les matières animales (soie) et le polyamide. On peut remplacer le vinaigre blanc par un peu d'acide chlorhydrique (je n'ai jamais tenté parce que pour être honnête, ça me fait peur d'avoir ça chez moi + je ne sais même pas si on a le droit d'en acheter ? )
- Pour les quantités, elles dépendent de votre teinture et de la quantité de tissu à utiliser. Pour le sel, c'est généralement autour de 125g pour 500g de tissu et 10L d'eau ; pour le vinaigre c'est environ 25 cl pour 500g de tissu et 10L d'eau.
Une fois la teinture terminée, il est recommandé de la fixer. Je dit bien recommandé parce que si vous n'utilisez pas de fixateur, votre teinture ne va pas complètement se barrer au premier lavage. MAIS le fixateur permet de bien fixer les couleurs et d'éviter qu'elles ne dégorgent au fur et à mesure des lavages, et elle rend la couleur plus uniforme (ce qui est un mystère pour moi, vu qu'on ajoute le fixateur après avoir rincé la teinture. Mais à chaque fois que j'ai voulu zapper l'étape fixation, mes couleurs étaient moins uniformes, et j'ai eu beaucoup plus de tâches)
Vous pouvez fixer vos couleurs en faisant un bain de sel, de vinaigre(selon votre fibre) ou de fixateur spécial teinture. J'utilise le fixateur DEKA et il fonctionne nickel. Le bain au vinaigre / au sel marche bien aussi, mais il faut vraiment laisser très longtemps et je n'ai pas la patience pour ça.
Pour obtenir de belles couleurs qui correspondent à ce que vous souhaitez, il faut comprendre que la couleur d'une teinture réagit à plusieurs choses :
La chaleur
La concentration de la teinture
Le temps de pose
Et l'adjuvant (sel, vinaigre)
Donc, plus il y a de teinture, de chaleur (jusqu'à 60° pour les matières naturelles et 70° pour les matières synthétiques) d'adjuvant et de temps de pose, plus votre couleur sera profonde et uniforme. Donc, on ajuste ces paramètres en fonction des résultats obtenus :
Sachez qu'il est plus facile de teindre dans une couleur vive que dans une couleur pastel : si vous utilisez une teinture rouge vif, vous pouvez laisser votre tissu tremper plus longtemps que prévu, vous aurez toujours du rouge vif. Pour les pastels, on utilise une couleur diluée, donc il faut surveiller ça de près car si vous laissez la teinture trop longtemps, votre couleur ne sera plus pastel du tout.
Une température trop basse va empêcher la teinture de prendre, et une température trop haute va abîmer les fibres. La plupart des marques vous recommanderont la température idéale pour le type de tissu utilisé. Toutefois, sachez que la température de l'eau doit être entre 40 et 70°, 80° max pour le coton. Les meilleurs résultats étant obtenus à 60° et ceci quel que soit le type de textile utilisé. Et non, vous n'allez pas bousiller votre tissu avec une teinture à 60°, même si vous devez le laver à 30° . Ce qui abîme les fibres, c'est l'usage prolongé / répété de trop hautes températures, les trop grandes différences de températures, et l'eau bouillante.
Et si vous n'avez pas de thermomètre :
- L'eau est à 40° lorsqu'elle est chaude mais que vous pouvez encore mettre votre main dedans, un peu comme un bain chaud. (évidemment, ne plongez pas votre main directement dans l'eau. Passez d'abord la main au-dessus et si la vapeur commence à picoter sans avoir la main dans l'eau, c'est que c'est trop chaud)
- L'eau est à 60° lorsque de toutes petites bulles commencent à se former au fond de la casserole.
- L'eau est à 80° lorsque les bulles sont plus grosses et que ça commence à faire un peu de bruit dans votre casserole.
- Lorsque vous avez de grosses bulles ou que l'eau commence à faire beaucoup de bruit... C'est trop chaud pour la teinture.
On chauffe généralement l'eau sur des plaques / une gazinière, mais si l'eau du robinet est très chaude chez vous, ça fonctionne également. A préférer toutefois pour les tissus qui se teignent rapidement, si l'eau n'est pas sur le feu, elle va refroidir rapidement.
La plupart des teintures peuvent se mélanger entre elles pour obtenir de nouvelles couleurs. Utilisez toujours la même marque de teinture entre elles et faites TOUJOURS des essais. Pourquoi ? Parce que la teinture ne réagit pas vraiment comme de la peinture. Avec de la gouache par exemple, vous mélangez le jaune et le bleu pour avoir du vert, et la couleur que vous avez sous les yeux sera exactement celle qui sera sur votre papier.
En teinture, la couleur de votre mélange ne sera pas forcément celle de votre tissu : toutes les couleurs ne prennent pas de la même manière. Certaines demandent plus de temps que d'autres. Donc pour avoir un beau vert, vous devrez peut-être mettre beaucoup plus de bleu que de jaune, parce que le jaune va prendre beaucoup plus rapidement que le bleu. J'ai aussi essayé de teindre "par étapes" c'est à dire d'abord en jaune, puis en bleu. Ça ne change pas grand-chose et ça prend 2 fois plus de temps, donc ça n'a pas grand intérêt.
Commencez par préparer un concentré de teinture dans vos couleurs de base : un concentré pour le jaune, un concentré pour le bleu (par exemple, pour du vert) (plus bas dans le pas à pas vous verrez comment faire votre concentré)
Dans un autre contenant, mélangez le jaune et le bleu jusqu'à obtenir la teinture voulue.
Faites un test sur votre tissu et rajoutez du jaune / du bleu jusqu'à avoir le résultat souhaité.
Si vous voulez teindre des élastiques et des tissus de types différents mais dans la même couleur, sachez que tous les tissus / élastiques ne prennent pas la teinture de la même manière. Donc on ne va pas forcément tout balancer en même temps dans le bain de teinture... Pour cela faites un test :
Préparez votre concentré de teinture ;
Versez en un peu dans un bocal vide et propre avec de l'eau chaude (mais pas trop)
Rajoutez en même temps un bout bout de vos tissus et de vos élastiques. Laissez reposer quelques minutes puis rincez tout ça et laissez sécher.
Faites votre teinture en ajoutant en premier les tissus ou élastiques les plus clairs, et en dernier ceux qui étaient les plus foncés.
Quand je vous dis que vous pouvez TOUT teindre ! Les fermetures à agrafes, les anneaux et régleurs en plastique OU en métal émaillé peuvent être teints avec les mêmes teintures. En revanche la marche à suivre est un peu différente.
Pour les fermetures à agrafes, préparez dans un récipient un mélange de concentré de teinture, de vinaigre blanc et d'eau chaude. Ne lésinez pas sur le vinaigre ;-) La teinture ne doit pas être trop concentrée, sauf si vous teignez en noir.
Mouillez bien toutes les parties en textiles. Mettez vos fermetures dans le récipient, mélangez bien (elles doivent rester immergées) et laissez reposer plusieurs heures. Si besoin, au bout de quelques heures, transvasez le tout dans un récipient et faites chauffer , rajoutez de la teinture, et du vinaigre.
Les fermetures doivent rester plus longtemps dans la teinture peu concentrée, car si la partie textile des fermetures se teint souvent rapidement, les parties en métal émaillé ont besoin de plus de temps.
Pour les anneaux, régleurs etc : préparez votre mélange dans un petit récipient avec un couvercle. faites-les tremper plusieurs heures en secouant régulièrement.
Et voici donc la partie qui vous intéresse vraiment !
Ce dont vous aurez besoin :
- De la teinture
- Un pot en verre propre et vide
- Quelque chose pour mélanger (une vieille cuillère de cuisine)
- Un peu d'eau bouillante
- Un grand contenant qui ne soit pas en aluminium et qui va sur le feu (sauf si vous utilisez l'eau du robinet) Et que vous n'utiliserez que pour faire de la teinture.... Notez que si votre contenant est en émail, celui si va se colorer aussi. Votre contenant doit être assez grand pour ce que vous voulez teindre puisse bouger librement quand vous mélangez.
- Des plaques ou une gazinière ;
- Des gants et éventuellement un masque ;
- De quoi protéger votre espace de travail ;
- Si possible un autre contenant vide pour transvaser vos tissus sans en mettre partout;
- Et une pièce que vous pouvez bien ventiler.
Commencez par protéger votre surface de travail (la teinture, ça tient très bien aussi sur les tables en bois, les plans de travail, certains carrelages ) ; mettez des gants, parce que même une infime trace de poudre de teinture sur les mains laisse des tâches indélébiles de partout. Et surtout, ouvrez les fenêtres pour bien ventiler la pièce.
- Commencez par bien mouiller les fournitures que vous souhaitez teindre. Elles ne doivent pas être humides, mais vraiment trempées. Les fibres déjà mouillées prennent bien mieux la teinture !
- Elles doivent avoir été lavées pour retirer tous les éventuels apprêts du tissu. Si ce n'est pas le cas, lavez-les à l'eau tiède avec de la lessive et rincez-les, mais pas trop: il faut qu'il reste un tout petit peu de lessive ( ça aide à neutraliser le calcaire et à rendre les fibres textiles plus absorbantes. )
Cette étape est hyper importante! Ça aide vraiment à avoir une couleur uniforme et sans tâches.
- Dans un pot en verre, délayez une cuillère à café de teinture (quelle que soit la marque, je commence toujours par une cuillère à café ce qui est largement suffisant la plupart du temps) avec environ 25cl d'eau BOUILLANTE. Mélangez bien, jusqu'à ce que la teinture soit parfaitement diluée.
- Notez que vous pourrez réutiliser ce concentré pendant quelques temps, le mieux étant de rajouter un peu d'eau bouillante à chaque fois que vous voulez le réutiliser.
- Remplissez d'eau votre contenant et mettez sur le feu. Comptez environ 5L d'eau pour 1 mètre de tissu, 1,50 pour des tissus très fins. Ajoutez le gros sel maintenant si vous faites votre teinture au sel. Si vous faites une teinture au vinaigre attendez un peu (simplement parce que le vinaigre dans de l'eau chaude ça sent très fort, donc autant le mettre le plus tard possible) Si votre eau est très calcaire et que vous faites une teinture au sel, mettez un peu de vinaigre blanc dans l'eau quand même.
- Faites chauffer l'eau jusqu'à 60°. Notez que si l'eau du robinet est assez chaude chez vous, vous pouvez directement mettre l'eau du robinet sans faire chauffer.
- Ajoutez le concentré de teinture : mettez en très peu si vous voulez des couleurs pastels et beaucoup pour des couleurs profondes. Dans tous les cas, mieux vaut en mettre peu et en rajouter ensuite.
- Baissez le feu de manière à garder votre bain de teinture à la même température, mélangez bien. Ajoutez le vinaigre à ce moment là si vous en utilisez. Si vous utilisez du sel, vérifiez qu'il soit dissout.
- Ajouter vos tissus / élastiques et mélangez bien. Ils doivent pouvoir bouger librement et doivent être entièrement recouverts. Continuez à mélanger régulièrement pendant environ 5 minutes - ou moins si vous utilisez un textile qui prend la teinture très rapidement.
- Au bout de 5 minutes, sortez un petit bout de tissu et passez le rapidement sous l'eau tiède pour voir comment prend la teinture.
Si votre teinture est beaucoup trop claire, pas de panique :
- Retirez vos tissus / élastiques du contenant;
- Rajoutez du concentré de teinture à votre bain de teinture, mélangez bien.
- Remettez vos tissus dans le bain de teinture.
- N'ajoutez pas la teinture directement dans le bain avec les tissus, la teinture ne prendras pas uniformément.
- Rincez vos tissus à l'eau tiède jusqu'à ce que l'eau soit complètement claire. Oui, ça peux prendre un petit moment...
Cette étape est optionnelle mais recommandée et surtout pour les couleurs très claires, ou alors pour le noir si vous souhaitez qu'il le reste :-)
- Diluez votre fixateur selon les quantités indiquées ( pour le Deka, j'utilise environ un bouchon pour 5 litres d'eau ) avec de l'eau tiède.
- Rajoutez vos tissus / élastiques et brassez quelques temps puis laissez reposer au moins 20mn. La couleur va sans doute un peu dégorger entre temps, c'est normal !
- Le temps de pose terminé, NE RINCEZ PAS VOS TEXTILES. Essorez-les, puis laissez les sécher.
- Si vous ne voulez pas utiliser de fixateur, laissez reposer tout ça dans un mélange d'eau et de vinaigre blanc ( environ 2/3 d'eau pour 1/3 de vinaigre). Procédez de la même manière, mais laissez tremper quelques heures, voire toute une nuit.
]]>Le problème quand on commence à coudre de la lingerie, c'est les fournitures.Sérieusement, c'est la galère : Déjà, tu dois trouver une mercerie ou un site internet qui en vend. Ensuite, qui ne te vend pas n'importe, pas à n'importe quel prix non plus, et si possible de bonne qualité (parce que si tu te fais c**** à te coudre un soutien-gorge et qu'il fond au premier lavage, t'as un peu les boules)
Bref, j'ai testé à peu près tous les sites européens qui vendent des fournitures de lingerie, c'est à dire des agrafes, des élastiques à picot, à bretelles, des anneaux, des réglettes, des armatures... Alors voilà, si toi aussi tu aimerais coudre des dessous mais que tu désespères de trouver les bonnes fournitures, voici ma liste de mes sites internets préférés pour acheter tout ça.
Je précise qu'ils ont tous été testés et approuvés (sinon je ne vous en parlerais pas) , que personne ne m'a payée pour mettre leur site dans cette liste , et enfin qu'il en existe certainement d'autres, mais ou bien je ne les connaît pas encore, ou je ne les ais pas encore testés. Si vous avez des bonnes adresses, n'hésitez pas à les partager en commentaire, que je complète ma liste !
Parce que dans la mesure du possible, je préfères acheter en France, parce que ça pollue moins, que les frais de ports sont moins chers et qu'en cas de souci avec la commande, c'est quand même vachement plus facile... Voici ma liste des mes fournisseurs français préférés !
ALYSSE CRÉATIONS [Anneaux, réglettes, élastiques & accessoires pour corsets] À la base, Alysse créations est un site de fournitures de confection de corsets, mais on y trouve également quelques article de lingerie : élastique à bretelles, élastique à picot doublé mousse, anneaux et réglettes, agraffes à soutien-gorge. Le choix est assez réduit, on a le choix entre deux couleurs (noir ou blanc) pour la plupart des fournitures mais les articles sont toujours en stock (pas de risque de se retrouver en galère), les prix sont très corrects pour des articles de très bonne qualité, la livraison hyper rapide et le service client de qualité.
CALAIS DENTELLES [ Dentelles ]Beaucoup de dentelles élastiques en bande ( dentelle festonnée) dans des coloris variés et de bonne qualité ; également des dentelles rigides et quelques dentelles en laize. La livraison est rapide, les frais de ports aux alentours de 5€ . Je n'ai jamais été déçue et je commande très régulièrement !
IDONIM [Tout pour la lingerie] Idonim est une boutique relativement récente (ou en tout cas que je connait depuis peu) et spécialisée en lingerie. Vous y trouverez de tout : des dentelles, des élastiques d'excellente qualité, des armatures, des fournitures pour les maillots de bain... Et de très beaux tulles stretchs imprimés.
JE FAIS MES DESSOUS [ Dentelles, élastiques, armatures...] Sur Jefaismesdessous, Barbara vous propose tout ce qu'il faut pour faire votre lingerie : de magnifiques dentelles, des élastiques, des armatures, des anneaux / régleurs, des patrons ... Bref, tout ! Et elle vend de la marquisette, qui est le tissu que l'on utilise pour doubler l'entresein d'un soutien-gorge. Et le mieux dans tout ça, c'est que ses produits sont de bonne qualité, les prix très corrects, la livraison rapide et que Barbara est juste un amour, vous pouvez commander les yeux fermés !
MA PETITE MERCERIE [Tissus] Voilà une boutique que vous connaissez sans doute déjà... On y trouve du powernet (tulle gainant) de très bonne qualité dans des coloris variés. Les commandes minimum étant de 10cm, c'est très pratiques pour la lingerie.
MERCERIE-EXTRA [Élastiques, bretelles, dentelles]Le site propose des centaines (si si, j'ai bien dit des centaines) de types d'élastiques, de dentelles, de fil mousse... On y trouve aussi des anneaux pour bretelles, de l'élastique à bretelles, des baleines, des armatures de soutien-gorges, des élastiques et fermetures pour maillots de bain, des dentelles et encore beaucoup d'autre articles de mercerie plus générale. Les prix sont plus qu'intéressants, et surtout, les tarifs sont dégressifs selon la quantité : de - 5% à moins 50% selon la quantité. Si vous avez besoin de plusieurs mètres, c'est hyper intéressant. La livraison est rapide, le service client parfait. Le truc, c'est qu'il vaut mieux savoir ce qu'on cherche : il y a beaucoup de références, les photos et les descriptions assez sommaires. C'est mon site préféré pour : les élastiques, tous types confondus, la dentelle et le fil mousse ! Entre-temps, Eric a réorganisé la boutique en ligne et la recherche est maintenant plus facile, il y a des catégories "Élastique à picots" , "élastiques pour lingerie" et "élastique à caleçons" Foncez, ça reste ma boutique préféré pour les élastiques, et de loin !
RASCOL [Marquisette, ciseaux pélican - Duckbill] Encore une qu'on ne présente plus. De la marquisette de bonne qualité, de la doublure mousse pour maillots de bain (assez chère mais très très très très douce) et des ciseaux pour appliqués, également appelés pélicans ou Duckbill. Et même plusieurs modèles, ce qui est hyper rare ! On y trouve quelques tissus spécifiques lingerie certes, mais le choix reste restreint. Ça reste pratique si vous commandez déjà quelque chose là-bas.
Mes favoris : Jefaismesdessous, mercerie-extra, Idonim
STRAGIER [Dentelles, tulle doux, tulle stretch] Stragier n'est pas vraiment spécialisé dans la lingerie, et vous connaissez sans doute la boutique pour leurs libertys. Mais leurs tulles & dentelles sont tellement magnifiques que je ne pouvais pas ne pas le mettre. Mes produits préférés sont leur tulle doux, effectivement très doux et parfait comme doublure pour les bonnets de soutien-gorges, et leur tulle stretch ! Extrêmement doux, et surtout, il PEUT être utilisé comme powernet pour les dos des soutiens-gorges : en effet il a un sens avec à peu près 30% d'élasticité ce qui le rend parfait pour le dos. En revanche, il est assez fin et très élastique dans l'autre sens : attention donc à bien couper dans le "bon" sens, et du à sa finesse, je ne le recommanderais pour les bonnets supérieurs à D - ou alors en double couche. Mais pour moi - Bonnet B ou C selon les modèles, les marques et les jours - Il est absolument parfait. Enfin, leur tulle stretch invisible est idéal pour doubler les dentelles stretchs, car il est tellement fin et léger qu'il garde vraiment la transparence de la dentelle.
Je sais qu'il existe foule de sites très biens et très intéressant aux états-unis pour tout ce qui est tissus et accessoires de lingerie; mais je ne les ai volontairement pas ajoutés ici parce que je pense que déjà, on a suffisamment de choix en France et en Europe ; ensuite, les frais de ports étant toujours assez élevés, je n'ai que très très rarement commandé aux US, donc je ne peux pas vraiment témoigner de la qualité des produits et des services. Note: pour les sites situés au royaume-uni, je n'ai pas passé de commande depuis le Brexit et donc je ne sais pas ce qu'il en est des frais de ports, de douane etc.
SEW ME [PL] Tout ce qu'il faut pour les soutien-gorges
Sew me, c'est ma nouvelle boutique préférée. Déjà, les prix sont très corrects et les frais de ports quasi identiques que si vous commandiez en France , et la livraison hyper rapide. Ensuite, les produits sont d'excellente qualité et surtout, ce que j'apprécie le plus : il n'y a que 3 types d'élastiques différents, mais tous sont déclinés dans différents coloris assortis entre eux. C'est à dire que vous aurez de l'élastique à bretelles en 2 largeurs différentes, de l'élastique pour bande en 2 largeurs, et de l'élastique à culotte à picots. Tous sont disponibles dans différents coloris assortis entre eux. Je trouve ça génial parce que déja, vous n'allez pas galérer à comprendre quel élastique sert à quoi puisqu'il n'y a que 3 sortes, mais en plus vous pouvez avoir de l'élastique à bretelles, de l'élastique pour la bande et de l'élastique à culotte exactement de la même couleur. Et les agrafes aussi. Et des kits juste adorables. La boutique est très agréable, les photos sont claires, nettes et représentent l'article de manière très fidèle
SMALL BOBBINS [Belgique - lingerie]
Je n'ai pas encore commandé sur cette boutique, mais comme elle est en Belgique, j'ai pensé qu'il était important de la rajouter. C'est une mercerie spécialisée lingerie qui propose également des patrons (je crois en anglais, mais peut être aussi en français) Je mettrais à jour ce passage dès que j'aurais passé commande.
ETSY [PARTOUT]
J'aurais pu mettre Etsy dans la liste des ptis frenchies puisque théoriquement, c'est international... Mais en réalité, pour tout ce qui est accessoires de lingerie, vous ne trouverez pas grand-chose en France [EDIT : maitenant si ! Voire la section "les ptits frenchies" ] Au mieux, c'est au Royaume-uni, aux pays bas... Mais souvent, aux US. Vous trouverez de tout, à tous les prix, dans toutes les qualités. Je ne saurais vous recommander de vendeur particulier parce que je n'ai jamais commandé que du tissu sur Etsy ; mais je cherche souvent des fournitures. Je finis généralement par commander en France ou chez Sewingchest, pour des raisons de frais de ports trop élevés parce que je commande toujours d'assez grandes quantités, ou bien parce que pour la même raison, le vendeur n'a pas assez de stock, mais pour les petites quantités, c'est abordable et pire que varié. Fouillez, il y a des choses très intéressantes !
Quelques boutiques chouettes sur Etsy :
Studio Costura [ESTONIE] : De jolies dentelles, des élastiques multicolores, quelques kits : j'ai commandé des fermetures pour soutien-gorge en bande (pour les bustiers) : les frais de ports sont très corrects, l'envoi rapide parce que l'Espagne c'est pas bien loin, et soigné avec en cadeau un bout d'élastique à bretelles (et assez grand pour effectivement faire un soutien-gorge avec ) et les produits étaient de qualité tout à fait satisfaisante. Donc je recommande :-)
Bodilswear [SUEDE]: C'est la boutique Etsy de la boutique Bwear, située en Suède. Également un grand choix d'armatures et d'accessoires variés.
BWEAR [SUEDE]
C'est donc la version "boutique en ligne" du shop Etsy BodilsWear évoqué plus haut.
FUNKIFABRICS [UK] Lycras, powernet, tissus techniques...
Cela fait pas mal de temps que je connaisait ce site, mais je pensais qu'il vendait uniquement des lycras imprimés. Je m'étais trompée. Alors oui, ils ont un choix ÉNORME de lycras dans des imprimés très variés ; certains sont customisables ( vous choisissez les couleurs que vous voulez sur l'imprimé choisi ) mais surtout, ils ont une grande variété de tissus techniques : Du powernet pour les dos des soutien-gorges, du Meryl, du Supplex ( idéal pour les soutien-gorges de sport !) des doublures lycra et j'en passe. Les coloris pour ces tissus sont hyper basiques (noir, blanc, et nude clair) mais quasiment tous sont en polyamide donc ils se teignent très bien. Niveau prix, je ne vais pas vous mentir c'est pas donné, mais la qualité est au rendez-vous. Le design et l'impression sont faits en Angleterre.
Donc, vous pouvez utiliser la plupart de vos patrons de lingerie pour faire des maillots de bains, à partir du moment où le modèle vous plaît. Cependant, on ne va pas utiliser les mêmes tissus, les mêmes élastiques, et certaines techniques devront être modifiées, car :
Vous trouverez dans certaines boutiques des rayons "tissus pour maillots de bain" , mais pas toujours. Mais ne désespérez pas si vous n'en trouvez pas. Les tissus pour maillots de bain, ce n'est rien d'autre que du lycra !
Le lycra, c'est en fait le nom commercial, et pas le nom d'un tissu - comme si je vous disais d'aller acheter du colgate au lieu de dentifrice - Mais comme c'est l'appellation la plus couramment utilisée on va pas chipoter. Donc, du tissu pour maillots de bain, c'est une tissu en maille avec une proportion élevée d'élasthanne - donc de lycra - et d'autres fibres, souvent du polyamide. On le trouve également sous le terme de "spandex" ou "spandex knit". Le lycra a des propriétés qui en font un tissu de choix pour les maillots de bain : il se froisse peu, il ne s'effiloche pas, il est très extensible donc il colle au corps sans entraver les mouvements ; il a également une très bonne résistance aux moisissures et aux bactéries et il sèche rapidement. Il en existe de l'uni - mat ou brillant - ou bien de l'imprimé. Il en existe dans différentes qualités et différents poids. Plus le poids est élevé, plus le tissu sera épais, couvrant, opaque. Mais aussi plus difficile à coudre par endroits à cause des sur-épaisseurs. Vous en trouverez facilement dans les rayons "danse / spectacle" des magasins de tissus. La principale différence entre les tissus en lycra "classiques" et les tissus étiquetés comme "tissus pour maillots de bains" est que les derniers sont supposés (et je dis bien supposés...) avoir été testés pour résister très bien au soleil / chlore / sel / etc ; ils sont également, la plupart du temps, plus opaques.
Pour bien choisir son lycra :
Il existe également d'autres types de tissus non extensibles , comme les tissus pour shorts de bains. J'en ai toujours trouvé vendu appelés tels quels, ou tissu pour "boardshorts" . Je suis sûre que ce n'est pas leur appellation officielle, mais je vous avoue de pas m'être intéressée au sujet d'assez près.
Ne négligez pas la doublure sur un maillot de bain, même si elle peut sembler accessoire :
Si votre tissu est vraiment opaque et que vous n'avez pas besoin de maintien supplémentaires, vous pouvez vous en passer, mais personnellement je double toujours au minimum l'avant du bas . Au minimum.
Le tulle stretch peut aussi s'utiliser pour doubler les maillots de bain, si vous n'avez pas de mousse Claudia sous la main.
Ses avantages :
Ses inconvénients :
Malheureusement, côté élastique, le choix est très limité et pas hyper original. Le truc, c'est que les fibres élastiques des élastiques couramment utilisés en lingerie ne supportent pas très bien les variations de températures, le chlore, le sel, etc... Et si vous les utilisez pour votre maillot de bain, au bout d'un certain temps, ils vont perdre leur élasticité et personne n'a envie de perdre son bas de maillot de bain de manière inopinée. TOUS les maillots du commerce que j'ai finit par jeter, c'était à cause des élastique qui n'étaient plus du tout élastiques.
Le principal élastique qu'on utilise, c'est la laminette caoutchouc. Elle existe en différentes largeurs avoisinant les 1 cm et dans des colories plus que réduits : blanc, beige, gris, noir. Mais ça n'est pas vraiment un problème, en fait : les maillots de bains ont 99% du temps les élastique cachés à l'intérieur des coutures, donc ils peuvent être aussi moches qu'ils veulent, on s'en fout, on ne les voient pas.
Le deuxième élastique que vous pouvez utiliser c'est de la tresse élastique coton + latex (caoutchouc) qui existe dans des largeurs plus variées, mais pas forcément plus funky en termes de coloris. Donc là aussi, ce sont des élastiques que l'on va coudre cachées ou colletés, c'est à dire cachés à l'intéreur d'une bande de lycra repliée autour de la bordure, un peu comme du biais. Cette technique est expliquée dans le patron du haut du maillot de bain Nova.
Si vous avez besoin de plus de support, utilisez des baleines métalliques recouvertes d'émail, de nylon... Elles sont plus chères, plus difficiles à couper et à finir, mais elles sont plus durables dans le temps et plus solides. Elles existent également en différentes largeurs et vous pourrez également en trouver des pré-découpées, ce qui rend la partie coupe / meulage / finition des bords infiniment plus simple, vu que c'est déjà fait !
A à la machine à coudre : utilisez un fil de polyester de bonne qualité .A la surjeteuse, utilisez du fil mousse pour les boucleurs et un fil de polyester de bonne qualité pour les fils d'aiguilles.
Dans ce cas, il suffit de veiller à ne pas étirer le tissu, mais uniquement l'élastique, pendant la couture. Plus facile à dire qu'à faire je vous l'accorde, mais avec un peu d'entraînement, ça devient très facile, promis.
On étire toujours un tout petit peu les élastique pendant la couture. Quand je dis un tout petit peu, c'est UN TOUT PETIT PEU. Mais on ne le laisse pas aller "tout mou" sous la machine. Dans le même ordre d'idée, attention à ne pas "pousser" l'élastique sous la machine : Si vous "poussez" l'élastique sous la machine, même un tout petit peu, il va se retrouver plus long que prévu, donc il y aura trop de longueur d'élastique par rapport à la longueur de tissu = des jolies vagues.
L'entraînement et la pression du pied sont sans doute la raison principale des élastiques qui gondolent. Si les surjeteuses sont si pratiques pour coudre les tissus extensibles, c'est parce qu'on peut ajuster le différentiel, c'est à dire la vitesse et la synchronisation des griffes qui entraînent le tissu. Sauf que sur la grande majorité des machines à coudre, on ne peux pas ajuster le différentiel, ce qui est très triste. Mais tout n'est pas perdu. Si vos élastiques gondolent à cause d'un problème d'entraînement, vous avez plusieurs moyens d'y remédier. Essayez chaque méthode séparément, puis ensemble si vous avez toujours le même problème.
Dans ce cas, ce sont les fibres extensibles de l’élastique ( lycra, caoutchouc...) qui sont de mauvaise qualité, ou fragilisées par le temps / la chaleur... Lorsque l'élastique est mis sous tension pendant la couture, les fibres cassent et ne reviennent pas à leur position initiale, d'où le gondolement. Pensez à la vieille culotte que vous avez au fond du tiroir et dont les élastiques ne sont plus du tout élastiques ;-)
Généralement, le tissu est trop fin ou trop extensible et l'élastique trop épais / trop rigide. Dans ce cas, c'est que comme pour à peu près tout en couture : deux matériaux aux propriétés trop différentes n'aiment pas être cousus ensemble, parce qu'il y en a toujours un qui veux aller / tirer / courber dans un sens et que l'autre veux faire tout le contraire, et que la couture qui est censée les maintenir ensemble ne sait pas ou aller. Dans ce cas, changer de tissu, ou d'élastique.
Je ne saurais pas vous expliquer exactement la science derrière celui-ci, mais généralement, si l'élastique est trop petit ( genre, moins de 5mm) la couture à tendance à gondoler. Je dirais que c'est une histoire d'élasticité qui n'a pas assez de surface pour se répartir ou je sais pas quoi, mais en fait, peu importe : les élastiques pas assez larges, et en particulier sur des tissus fin et légers, ce n'est pas la catastrophe assurée, maaaaais ça n'aide pas vraiment. Parfois, choisir un élastique juste un poil plus large règle le problème - et ça permet également de faire un point ZZ plus large ( voir le point 3 )
Si malgré tout ça, vos coutures gondolent encore, voici quelques conseils supplémentaires :
- Tout d'abord, c'est important de le préciser je pense : ce n'est pas grave si votre couture n'est pas PARFAITE comme dans les sous-vêtements du commerce parce que vous n'avez pas les mêmes machines, les mêmes outils. Si votre couture gondole mais qu'une fois le sous-vêtement porté, tout va bien, on ne voit rien du tout et que le tout n'est pas trop grand, alors ne vous prenez pas trop la tête.
- Repassez ( à faible température ) les coutures et les élastiques après couture, avec un peu de vapeur pour remettre toutes les fibres en place.
- Lavez le sous-vêtement, cela règle souvent le problème des "petits" gondolages.
- UTILISEZ UN PIED TRANSPORTEUR. C'est magique. Alors oui ça n'est pas le moins cher des pieds presseurs MAIS je vous promet que c'est un super investissement, et pas seulement pour la lingerie. Je l'utilise pour coudre à peu près tous les tissus "difficiles" que ce soit les très fins comme les très épais !
- Étirez plus l'élastique. La couture gondole peut-être parce que vous ne l'étirez pas assez ( par exemple il faut étirer un peu l'élastique dans les courbes ) Essayez en l'étirant petit à petit de plus en plus sur des chutes, jusqu'à voir le "bon" degré d'étirement - qui dépend évidemment d'un demi million de facteurs comme la composition de l'élastique, du tissu, votre machine, la position des étoiles, la température extérieure, est ce que le karmah à décidé que c'était votre journée ou pas, comment vous aimez porter les culottes, etc. Attention à ne pas trop les étirer non plus, sinon ça va être trop petit ! Si vraiment vous avez besoin de BEAUCOUP les étirer pour que votre couture soit nickel, mais que du coup évidemment la culotte se retrouve trop petite, coupez simplement une taille au dessus.
Parce que l'emplacement des pinces joue un rôle important dans le maintien et le modelage du buste. Pour faire simple, la tête de la pince est située là ou est supposé être l'endroit du buste le plus fort - généralement c'est autour des tétons, mais il y a des exceptions . Et comme on est toutes foutues différemment, que les patrons sont faits pour des mesures standard et qu'on ne correspond par forcément à ces standards, il est possible que sur vous, la pince ne passe pas par là ou il faut.
Si la pince n'est pas là ou est l'emplacement le plus fort de votre poitrine, la poitrine va venir se mettre là ou est la pince, puisque c'est là qu'elle à la place de se ranger. Et du coup, si les pinces sont trop éloignées pour votre morphologie, vous allez avoir les seins qui partent vers l'extérieur en portant votre soutien-gorge, ce qui est complètement l'inverse de ce qu'on veux qu'il fasse. Et si les pinces sont trop rapprochées, vous allez avoir la poitrine trop rapprochée et c'est pas forcément très confortable.
Et aussi, dans les deux cas, si vous avez un peu des T.O.C en ce qui concerne le placement des coutures et des pinces (bienvenue au club, bientôt je distribue des cartes de membres si ça vous tente) et que lesdites pinces ne passent pas par la pointe des seins, c'est juste très énervant visuellement parce que c'est pas au bon endroit.
3. Dessinez une ligne droite horizontale qui passe par la tête de la pince (marquée sur le patron) et qui est perpendiculaire au milieu devant. Marquez ensuite deux points sur la ligne du bas du soutien-gorge, à 1.5 - 2 cm de chaque bras de la pince. Tracez ensuite deux lignes verticales, parallèles au milieu devant, qui partent des points à 1.5/2 cm et qui s'arrêtent sur la ligne horizontale.
4. Découpez le cadre ainsi formé autour de pinces.
5. Faites glisser le cadre de la pince vers le milieu devant ( pour rapprocher les pinces) ou vers la couture de côté (pour éloigner les pinces).Écartez le cadre de X cm, c'est à dire la mesure que vous avez prise au tout début. Si vous avez trouvé qu'il fallait décaler les pinces de 2.5cm, faites glisser le cadre de 2.5 cm.
Faites attention à ce que le haut du cadre ( la tête de la pince) soit toujours bien dans l'alignement de la ligne horizontale tracée au début.
6. Scotcher le cadre au patron et glissez une nouvelle feuille de papier en dessous du patron. Redessinez les lignes du bas de la bande pour les harmoniser. Vérifiez que les deux bras de la pince soient bien de la même longueur.
7. Rajoutez les marges de coutures, et vous êtes prêtes à repartir :-)
Et pour vous donner une idée du résultat, voici le patron original (en rose) et le patron modifié (en bleu) superposés. Les pinces ont été rapprochées, et on voit bien que l'encolure et les sous-bras sont identiques, tandis que la pince est bien plus vers le milieu devant :
En lingerie, le choix du tissu est d'autant plus important car un soutien-gorge doit être près du corps, il doit maintenir la poitrine, la modeler selon la forme voulue par le patron ; les coutures doivent être fines mais également très solides parce qu'elles son soumises à pas mal de tensions ; et le tout doit aussi, bien sûr, être confortable. Et n'importe quel tissu ne peux pas faire tout ça à la fois. Et d'ailleurs, la plupart des tissus ne peuvent pas faire tout ça à la fois, c'est pour ça qu'un soutien-gorge utilise généralement AU MINIMUM 3 tissus différents.
Et comme j'ai l'impression de passer beaucoup de temps à expliquer les différents tissus utilisés en lingerie, je me suis dit que tant qu'à faire, j'allais faire tout un article dessus. Et comme je voulais prendre des photos des tissus en question pour que vous puissiez vraiment visualiser de quoi je parle, ça m'a aussi donné une occasion de ranger un peu mon atelier et c'était franchement nécessaire. Aussi, j'ai retrouvé des coupons de dentelle que j'avais complètement oubliés, cachés entre des piles de tissu, et c'était vraiment bien aussi.
Donc si vous êtes encore un peu paumé-e dans les différents tissus utilisés pour coudre de la lingerie, voilà un petit tour d'horizon ! Je précise que je ne parle pas de TOUS les tissus utilisés en lingerie, seulement des plus important, de ceux qu'on confond facilement ou qui ont des propriétés spécifiques.
On utilise les mailles stretch "classiques" - c'est à dire que l'on retrouve également dans l'habillement - principalement pour les culottes, les vêtements de nuits ou les brassières pour jeunes filles ou de sport. Mais il n'est pas non plus impossible d'en trouver sur un soutien-gorge !
Nous avons :
Le jersey Coton + élasthanne .
C'est le tissu favori des culottes et des brassières, des caracos... Le jersey est une maille extensible de base ; L'élasthanne est une fibre élastique dérivée du polyuréthane, et peux également être vue sous le nom de "lycra" ( qui est le nom de marque déposé de la fibre mais c'est la même chose ) "spandex" ... Le coton est une matière douce, naturelle, relativement peu allergène ( tout dépend des additifs utilisés pour la teinture, les apprêts...) et respirante. C'est donc LE tissu idéal pour les sous-vêtements de tous les jours. On utilise TOUJOURS du jersey coton pour les goussets / fonds de culottes des culottes. Mais pour les goussets, on peux en réalité utiliser n'importe quelle fibre naturelle: lin, soie... Simplement, le jersey coton est beaucoup plus répandu et surtout moins coûteux.
Le Lycra polyamide
C'est ce qu'on appelle le "lycra" , c'est à dire les tissus pour les maillots de bains. On utilise également du lycra polyamide pour des culottes, parfois des dos de soutien-gorges, des gaines... C'est également une maille, composée de nylon ( polyamide ) et d'élasthanne ( lycra, spandex ) ; elle est très extensible, solide, se teint très bien, sèche très rapidement... En revanche, elle n'est pas du tout naturelle, c'est pourquoi il faut, pour les culottes, doubler le fond de jersey coton. Il en existe une très grande variété, de très fins à très épais, des brillants, des mats, des imprimés...
La dentelle bloquée / rigide
Comme son nom l'indique, la dentelle rigide est une dentelle NON extensible. Elle peut être en laize, c'est à dire en grande largeur ( 90 à 150 cm ) ou en bande ( en petite largeur ) ; Elle peut être avec des bords festonnés ou droits pour les grandes largeurs, et avec au moins un bord festonné pour les dentelles en bande.
On l'utilise pour des empiècements, des appliqués, pour les bonnets et la basque d'un soutien-gorge... Ses usages sont multiples. De part son absence d’extensibilité, on l'utilise soit plutôt en décoration, par petites touches, soit en plus grande quantité soit pour les soutien-gorges, soit pour des sous-vêtements plus luxueux, destinés à être jolis plus que pratiques.
La dentelle stretch
Comme la dentelle bloquée, elle peut être en laize ou en bande, avec un ou deux bords festonnés, mais elle contient des fibres élastiques qui la rendent, justement, élastique. On l'utilise énormément en lingerie pour des usages très variées : des culottes, des soutien-gorges, des ceintures de slip, des décorations... Attention : certaines dentelles NON élastiques on toutefois un peu d'extensibilité, de part leur procédé de fabrication. Mais cette élasticité est très faible, on ne doit donc pas l'utiliser à la place des dentelles stretch.
Le tulle brodé
On le confond souvent avec la dentelle, et à juste titre, ils se ressemblent beaucoup. Comme la dentelle, il peut être extensible ou non, en laize, en bande, avec des bords festonnés... Mais ce n'est pas de la dentelle. La dentelle est fabriquée en nouant plusieurs fils ensembles pour créer un motif ( qui peut ensuite être rebrodé ) ; le tulle brodé est une base de tulle rebrodé pour lui donner des motifs similaires à la dentelle. Une fois le différence comprise, vous verrez la différence au premier coup d'oeil.
Aaaah les tulles... C'est la raison principale pour laquelle j'ai fait cet article, parce qu'il en existe plusieurs sortes, avec des utilisations très différentes, et il est très facile de les confondre. Tout d'abord, clarifions une chose tout de suite : le "tulle" classique, que l'on utilise pour les déguisements, les loisirs créatifs etc, vous ne le trouverez JAMAIS en lingerie ( ou alors il y a un gros problème ) : il est trop rêche, trop épais, il pique, il gratte. C'est exactement tout ce qu'on ne veux pas.
Le tulle stretch
Parfois également appelé powermesh, à ne pas confondre avec powernet ( on voit celui là juste après ) (cela dit, la confusion entre les deux termes est trèèèès répandue, je vous explique plus loin comment différencier les deux ) c'est un tulle assez fin et très extensible, composé de polyamide et d'élasthanne, la plupart du temps. Il est très souple, on l'utilise donc pour des culottes, des volants... Mais il apporte peu de support. On le trouve dans une foule de couleurs, avec des paillettes, parfois imprimé... Et il est très utilisé pour les costumes de danse / de patinage. On en trouve de qualité, douceur, épaisseur et élasticité très variable.
On peux également l'utiliser en doublure de brassière, de soutien-gorge pour celles qui ont besoin de vraiment peu de maintien et de support.
Le tulle doux
A la différence du tulle stretch, le tulle doux est très peu extensible. De par son maillage, il possède une légère élasticité mécanique, mais il ne contient pas de fibres extensibles. Il est souvent en polyamide, parfois en polyester ; on en trouve également en coton et en soie mais ils sont réservés à la lingerie de luxe car ils sont assez onéreux.
Le tulle doux est un tulle très fin et léger, et surtout, très doux, évidemment. On l'utilise pour doubler les bonnets des soutiens-gorges, il apporte de la rigidité aux bonnets tout un conservant un peu de souplesse. Il est un peu trop fin pour doubler l'entre-sein, mais si on ne peux pas faire autrement, on peut couper la doublure 2 fois avec les élasticités opposées pour qu'elles s'annulent.
Les bonnets ayant besoin de beaucoup de maintien préféreront doubler leurs bonnets avec de la marquisette.
Le powernet
C'est un des tissus LES PLUS IMPORTANTS de votre soutien-gorge. C'est un tulle composé de polyamide, parfois de polyester, et de BEAUCOUP d'élasthanne, ce qui le rend très extensible mais également très résistant à l'extension. C'est à dire que vous allez devoir forcer pour l'étirer, et qu'il va très bien reprendre sa forme. On l'utilise pour le dos des soutien-gorges, et il est primordial pour les soutien-gorges à armatures : son extensiblité vous permettent de fermer le soutien-gorge, de bouger et de faire des choses un peu importantes comme respirer ; sa résistance le rendent solide et SURTOUT , permettent au dos de venir tirer sur les armatures une fois le soutien-gorge agraffé, afin de les ouvrir, de les mettre en place et leur permettre de faire leur job correctement. Je ne vous raconte pas le nombre de soutien-gorges qui sont très bien conçus à la base, mais qui soutiennent que dalle parce que le dos est dans un tissu beaucoup trop fin et extensible. Si vous n'aimez pas l'aspect du powernet ( c'est tout à fait compréhensible ) vous pouvez parfaitement le recouvrir avecun tissu possédant au minimum la même élasticité, ou plus, par exemple de la dentelle stretch.
Il en existe plusieurs variétés : du léger ( light ) du moyen ( medium / regular ) et du fort ( heavy / strong ) mais concrètement, 99% du temps, vous ne saurez pas vraiment si vous achetez du light, du medium ou du heavy, parce que les revendeurs ne le mentionnent pas vraiment ... Mais vous pourrez quand même en avoir une petite idée si votre revendeur a eu la présence d'esprit d'indiquer la composition . Le léger possède moins de 15% d'élasthanne, le moyen entre 15 et 20% et le fort 20% ou plus. Le powernet léger ne convient pas au dos des soutien-gorges, sauf pour les petites tailles qui ont besoin de peu de support ; le moyen convient pour les tailles standards , et le fort pour les grandes tailles. En dessous de 9% d'élasthanne, oubliez, c'est plutôt du powermesh.
La marquisette
La marquisette est un filet aux mailles plutôt carrées, très serrées. Elle est à la fois fine et rigide, et on l'utilise pour doubler l'entresein des soutien-gorges à armatures, la basque, et les bonnets pour celles qui souhaitent beaucoup de support.
Elle est indispensable pour les soutien-gorges à armatures, au moins pour bande et l'entresein. Il en existe des plus souples, des plus rigides... Et généralement dans des ton très basiques : banc; noir, beige.
Attention en l'achetant, vérifiez que c'est bien de la marquisette lingerie : la marquisette est également un tissu utilisé pour les voilages, qui est d'ailleurs assez ressemblant par son aspect, mais ne sera pas adapté pour la lingerie. Le meilleur moyen de savoir à quoi ressemble de la "vraie" marquisette, c'est simplement de regarder dans un soutien-gorge du commerce.
Je reconnaît que ce terme est un peu vague, mais je ne savais pas vraiment ou les ranger. Ce sont les tissus un peu moins courants, que l'on utilise pas forcément à chaque fois.
La mousse pour soutien-gorges
C'est la mousse que l'on utilise pour faire des bonnets... En mousse. C'est donc une mousse polyuréthane / polyéthylène, elle se présente au mètre et elle est laminée des deux côtés, généralement d'une fine maille douce, mais cela varie selon le type. Elle est d'épaisseur variables ( la plus fine étant de 1.6mm, la plus épaisse de 10 ; on trouve généralement celle de 3/4/5 mm. ) Ne pas la confondre avec les bonnets moulés en mousse, qui ne sont pas découpés et cousus, mais moulés et donc pas utilisables pour tous les modèles de soutien-gorges . Les bonnets moulés sont plus utilisés dans l'industrie ( car la forme du bonnet est celle du soutien-gorge ) ; on les utilise également en coques dans des robes, des maillots de bains une pièces pour leur apporter du galbe et de la protection à la poitrine, mais leur job est différent d'un soutien-gorge car il n'y a, dans ce cas, pas toujours d'armatures.
Le duoplex
On entends souvent parler de duoplex dans la communauté anglophone de couture de soutien-gorge, et on croit facilement qu'il est indispensable. Pas du tout. C'est un tissu en maille mais non extensible ; il est certes pratique pour coudre un soutien-gorge car il permet dans la plupart des cas de ne pas doubler les bonnets ni la bande, et se coud apparemment facilement. Il est également brillant d'un côté, mat de l'autre, ce qui permet de l'utiliser de chaque côté. Personnellement, je n'aime pas trop son aspect mais c'est une préférence perso. Et aussi j'aime bien doubler les bonnets pour avoir des coutures entièrement cachées. Pour les bonnets non doublés, vous allez soit laisser vos coutures à cru à l'intérieur, soit les recouvrir de marquisette en petite bande et c'est ( pour ma part) d'un ennui mortel. Mais si vous avez envie de coudre un soutien-gorge rapidement et d'avoir un bon support, il est parfait. Vous entendrez également parler de Simplex, qui est un tissu avec à peu près les mêmes propriétés MAIS avec un peu d'extensibilité, donc à ne pas utiliser sans doublure pour la bande.
Si vous ne savez pas où trouver tout ça, j'ai fait un article entier sur les adresses pour acheter ses fournitures pour la lingerie.
Et c'est à peu près tout !
J'espère que ce petit guide vous sera utile, et si il y a des tissus dont vous ne comprenez pas bien l'utilité, n'hésitez pas à m'en parler dans les commentaires !
Alors c'est sûr que si tu t'attaques direct à un soutien-gorge en dentelle, avec des armatures et plein de toutes petites pièces à coudre... Là oui, c'est compliqué. Mais une petite culotte, c'est hyper facile ; un shorty même en dentelle, c'est hyper facile. Un soutien-gorge sans armatures, c'est pas bien compliqué non plus... Bref, si vous ne cousez pas de sous-vêtement parce que vous pensez que vous allez vous planter, faites-moi plaisir et essayez, au moins. Et si vous n'êtes pas encore convaincu-e-s... Voilà 10 très bonnes raisons de coudre sa lingerie.
Je sais je triche un peu et je me répète, mais vraiment, j’insiste : c'est facile, si on commence par des pièces basiques en jersey... Franchement, le plus "compliqué" est de coudre les élastiques. Et une fois que vous avez chopé le coup de main ( ce qui n'est pas bien long) vous avez tout compris.
Ça c'est peut-être le truc que je préfère : coudre de la lingerie, c'est hyper rapide. Ce sont de petites pièces, donc des petites patrons, donc c'est rapide à couper, rapide à coudre. En un après-midi, vous avez laaaaaaargement le temps de commencer ET de terminer un projet de couture comme une petite culotte.
Et personnellement, j'ai tendance à me lasser très rapidement d'un projet si ça ne va pas VITE donc pour moi la lingerie c'est parfait, pas de frustration de "je dois m'arrêter mais j'ai pas fini" parce que dieu que c'est compliqué de se remettre sur un projet pas terminé plusieurs jours après...
Et oui. Déjà, si vous ne voulez que faire des modèles basiques en jersey, c'est très économique parce que sur 1 mètre de jersey, tu peut faire au moins 4 petites culottes. GRAND MINIMUM. Selon la taille et le modèle, tu peut en faire jusqu'à 7 ou 8 par mètre. Donc niveau coût, c'est imbattable.
Ensuite, même si tu veux utiliser des matières plus luxueuses - et donc plus chères - comme la soie ou de la belle dentelle... Comme les pièces de lingerie sont très petites, tu n'as besoin que de très peu de tissu. Donc, tu peux te permettre d'acheter des petits coupons de tissus haut-de-gamme sans te ruiner.
Là, je sens que l'argument vous parle...
Et oui, a lingerie, comme ce sont de petites pièces ( j'ai dû dire cette phrase 30 fois depuis le début de l'article) ça permet de recycler ses chutes de tissu d'autres projets. Tu fait un t-shirt en jersey ? Il y a de très grandes chances pour que tu aies largement assez, dans tes chutes, pour faire une culotte assortie (et tu gagnes 58 points de classe internationale parce que tu auras une culotte assortie au T-shirt)
On n'y pense pas forcément, mais la première fois que tu te couds un sous-vêtement, c'est un peu la folie. Genre tu as réussit un truc de dingue que tu pensais pas possible et en fait si, et même c'était facile, et tu es hyper-méga-super fièr-e de toi. Vraiment. Après tu risques un peu de soûler les gens à répéter en boucle pendant 15 jours que tu as réussi à coudre une culotte... Mais c'est une autre histoire.
Et oui ! Petites pièces, petits patrons... Pas besoin de s'étaler par terre, de se prendre les jambes dans le tissu qui dégouline de la table à repasser, tu ne perd plus ta pelote d'épingle sous la montagne de tissu à côté de ta machine à coudre... TOUT tient sur une petite table de taille normale. Franchement, quand on a des problèmes avec le rangement comme moi mais qu'en même temps tu ne supportes pas d'avoir plein de trucs qui traînent (incohérence bonjour) c'est le top.
Et du coup, tout se range facilement et rapidement, aussi.
Et oui ! L'avantage avec les patrons de lingerie c'est que, une fois que tu as un patron qui te plaît... Et bien tu peux décliner le modèle quasiment à l'infini. En varient les tissus / les élastiques / les décorations, mais aussi en modifiant le patron lui-même, ce qui est très facile... Vu qu'il n'y a pas beaucoup de pièces > En plus elles sont petites > modifications rapides et faciles > A toi la farandole de petites culottes !
Si il y a bien un truc encore plus gratifiant que faire ta première culotte, c'est de se faire un maillot de bain. Et là ou c'est encore mieux, c'est que généralement, un maillot, les gens le voient > on te demande ou tu l'as trouvé > tu dis que c'est toi qui l'a fait > MINDBLOWN de la personne en face de toi > 10 000 points de fierté pour toi.
Plaisanterie mise à part, c'est très pratique de pouvoir se faire ses maillots de bains, parce que en plus de tous les arguments cités plus hauts, ça te permet de te faire des ensembles complètement adaptés à tes goûts / ta morphologie. Et comme c'est quand même plutôt primordial de se sentir bien dans son maillot de bain...
Si si, j'vous jure. Il y a plein de raisons pour cela et je pense que je ferais un article à part... Mais la principale raison, c'est que les sous-vêtements que l'on porte jouent beaucoup, déjà, sur ta silhouette habillée. Et que parfois, c'est difficile de trouver des sous-vêtements qui nous vont ET qui sont confortables ET qui nous mettent en valeur ET que l'on trouve jolis. Et bien quand tu couds toi-même ta lingerie, tu règles tous ces problèmes : tu choisis le modèle et la taille qui conviennt à ta morpho, à tes goûts, tu choisis les coupes et les tissus qui te plaisent, dans lesquels tu te sens bien... Et quand tu est un peu plus habituée, tu peut même modifier les coupes selon tes goûts. Bref, c'est tout bénéf !
Alors certes, tu ne vas peut-être pas offre une culotte à ta belle-mère pour Noël, on est d'accord... Mais pour toutes tes copines, tes cousines, tes soeurs, ton mec, ta nana, tes potes... Et ben offrir une culotte rigolote, un boxer sympa, c'est un cadeau original ET chouette ET utile ( bah oui, tout le monde porte des sous-vêtements) , tu gagnes ENCORE des points de badass de la couture, et tu peux être sûr-e que ton cadeau va faire parler de lui, en bien.
Et oui, c'est aussi tout simplement agrébale de pouvoir choisir tous les jours de jolis sous-vêtement qui nous plaisent, qui nous vont, dans lesquels on se sent bien. Et comme on les couds soi-même, que ça ne coûte pas grand chose et que ça va vite, tu peut en faire aussi souvent que tu veux et avoir régulièrement de nouveaux jolis ensembles. Et ça, franchement, c'est vachement bien.
Et voilà ! J'espère que je vous ai convaincu-e-s... Si c'est le cas, tu peux désormais te fabriquer ton premier shorty en dentelle , te renseigner sur le matériel pour la couture de la lingerie ou encore te faire un maillot de bain convertible, you pi !
]]>J'ai donc un peu modifié le patron, et je me suis dit que la méthode pouvait vous intéresser ... Donc c'est parti, voici comment rallonger les jambes du boxer Warren !
Tout d'abord, attention : on peut rallonger les jambes de Warren sans problème, mais pas non plus en faire un corsaire ou un leggings...
Donc rallonger Warren, OUI, mais de 15 cm maximum ( et c'est déjà pas mal.)
Ensuite, vous allez avoir besoin :
Du patron, découpé à la taille que vous voulez confectionner ;
Du papier à patron - ou tout autre type de papier que vous préférez.
Une règle droite
Une règle courbe
Crayon & ciseaux !
Ok, c'est bon, vous avez tout sous la main ? C'est parti !
Et oui, si on a rallonger les jambes, il faut aussi rallonger le gousset, puisqu'il est cousu aux jambes...
Et c'est fini ! Pour coudre le boxer, suivez les mêmes instructions que pour la version "courte", aucun changement de ce côté-là.
]]>
Et voilà.
Si vous confectionnez le modèle avec braguette élastique : Effectuez la modification sur le devant A ou B selon le modèle que vous confectionnez, puis reportez la courbe modifiée sur le devant AC ou BC.
]]>
Comme son nom fait un peu peur on croit souvent (à tort) que c'est la galère à coudre. Mais en fait, une fois qu'on sait comment faire, c'est un jeu d'enfant, et ça permet d'avoir des finitions vraiment propres.
Il existe en différentes largeurs, mais généralement c'est environ 2 cm. Il y en a de toutes les couleurs, uni, imprimé, velours, satiné... Bref, ça permet de faire des finitions très propres et jolies, élastiques, discrètes si on utilise la même couleur que le tissu ou au contraires contrastées si on opte pour un imprimé / une couleur différente.
L’élastique préplié se coud autour du bord du tissu. Comme l'élastique est plié en deux, vos marges de coutures doivent dont faire la moitié de la largeur de l'élastique.
Concrètement : votre élastique fait 2 cm de large, vos marges de coutures seront donc de 1 cm.
Le biais élastique se coud en deux temps : une fois sur l'envers, une fois sur l'endroit. Ça paraît pénible comme ça, mais en vrai ça facilite énormément le boulot ...
Épinglez l'élastique au tissu, ENVERS de l'élastique sur L'ENVERS du tissu, bord du tissu contre bord de l'élastique.
Étirez trèèèès légèrement l'élastique pendant que vous l'épinglez, ça permet de le coudre beaucoup plus facilement la deuxième fois.
Cousez une première fois l'élastique au point zig-zag, sur l'envers, à ras du bord bas de l'élastique (le bord opposé au bord du tissu)
Comme l'élastique va être cousu une deuxième fois, vous n'avez pas à faire de point d'arrêts. Voici à quoi votre élastique ressemble de l'autre côté :
Recoupez à ras le tissu qui dépasse de la couture :
Repliez l'élastique sur l'endroit, épinglez si besoin :
Cousez l'élastique sur l'ENDROIT, a point zig-zag, à ras du bord de l'élastique. Vous l’étirez un peu, de la même manière que vous l’avez étiré pour le premier passage.
Et voilà, c'est fini !
]]>
Voilà quelques exemples de manières de la porter, je vous fait entièrement confiance pour en trouver au moins 17 autres :
Avant tout, il vous faut télécharger le patron. Il se trouve dans la boutique, rubrique patrons gratuits en bas de page. Imprimez-le, découpez les pages le long des lignes indiquées par des pointillés, assemblez les entre elles et découpez le patron dans la taille choisie. Les marges de coutures sont incluses. Vous trouverez les recommandations de tissu, la liste des fournitures et le guide des tailles dans le fichier du patron.
Quelques précautions avant de commencer :
Vérifiez bien le sens de l'élasticité de votre tissu (le sens le plus extensible). Alignez le sens du stretch indiqué sur le patron avec le sens le plus extensible de votre tissu.
Repassez votre tissu à basse température avant de le couper.
Le lycra est un tissu élastique et glissant. Pour le travailler sans prise de tête :
Utilisez un cutter rotatif avec une planche de découpe, c'est tellement plus facile pour ces tissu. Posez le patron sur le tissu, maintenez les pièces du patron à l'aide de poids et découpez le tissu en suivant les contours du patron.
Si vous n'avez pas de cutter rotatif, évitez de couper les pièces à double. A la place, retracez sur le tissu déplié toutes les pièces du patron en entier, puis découpez-les. Les craies japonaises (ou craies à roulette) permettent de tracer facilement sur les tissus élastiques ; sinon, un crayon gris à la mine grasse ou une craie tailleur bien aiguisée font également l'affaire.
Il est indispensable d'avoir une aiguille stretch installée sur sa machine à coudre (et sa surjeteuse si vous en utilisez une)
Vous trouverez ici d'autres conseils pour coudre ses maillots de bains, choisir les tissus etc
Vous devez couper :
Le haut x 4 . Si vous coupez sur le tissu déplié, n'oubliez pas de couper les pièces en miroir histoire de pas vous retrouver avec 4 pièces absolument identiques... (les pièces coupées en miroir - dont le patron a été tracé envers vers vous) sont grisées sur le schéma )
Le lien x 1 . Le lien n'est pas compris sur le patron, parce que je pense que vous êtes tout à fait capables de tracer un rectangle sans patron, et que ça fait des économies de papier. Le lien mesure 110 cm de long et 6 cm de large.
1. Assembler le lien
Personnellement, les liens c'est le truc que je trouve le plus relou à coudre - pas parce que c'est compliqué, mais parce qu'il faut le retourner et c'est long et barbant. Bref, du coup, je préfère le faire en premier, quand j'ai encore assez de concentration pour faire ça bien... Si je le fait à la fin, quand il ne reste plus que ça pour que le projet soit terminé, j'ai tellement hâte que ça soit fini que c'est sûr que je vais le bâcler. Tout ça pour dire, c'est la raison pour laquelle je vous montre ça en première étape, mais en vrai, vous n'en aurez besoin qu'à la fin, donc si vous préférez zapper cette étape pour le moment et la faire plus tard, libre à vous !
Prenez la pièce de lien, et pliez la en deux, endroit du tissu contre endroit du tissu, puis épinglez le bas ( là où c'est ouvert -obviously.)
Surjetez les bords ouvert ensemble, à 1 cm du bord. Vous pouvez également faire ça à la machine à coudre avec un point zig-zag . Sur certaines machines à coudre, vous avez le point stretch, le point jersey, le point élastique... Ces points sont très bien, mais je ne les utilise jamais : je trouve que le point zig-zag fait très bien son boulot, surtout si votre machine permet de régler la hauteur et la largeur. Donc, vous pouvez utiliser d'autres points, mais faites un essai sur une chute avant, voir si ils sont assez élastiques pour le lycra !
Et voilà l'étape que je déteste, mais qui n'est franchement pas compliquée : retournez le lien. Prenez une épingle à nourrice (je vous conseille une plus grande que celle que j'ai utilisé c'est plus facile, je n'avais que cette taille…) ou encore mieux, un retourne-biais.
Et insérez là dans l'ouverture laissée aux extrémités des liens. Puis faites glisser l'épingle à nourrice à l'intérieur du lien pour la faire ressortir par l'autre extrémité et ainsi retourner complètement le lien :
Repassez le lien, et si besoin recoupez les fils qui dépassent des extrémités.
On va maintenant fermer les extrémités.
Alors là, petite astuce qui m'a sauvé la vie : coudre du lycra, c'est déjà pas facile. Alors coudre des toutes petites parties de lycra - comme les extrémités des liens - ça peut être carrément casse-gueule, parce que des fois, les griffes de la machine à coudre n’entraînent pas bien le tissu quand il n'y a pas beaucoup de tissu sur lesdits griffes ; quand ce petit bout est élastique, c'est la cata. Du coup, ce que je fais, c'est que j'épingle mon tout petit bout sur un plus grand bout de Viseline NON thermocollante (Note de 2020 : vous pouvez aussi utiliser du papier de soie, du papier journal, de l'hydrosoluble...) La viseline permet déjà de stabiliser le lycra, ce qui le rend plus facile à coudre ; et comme votre morceau sera plus grand que le tissu, les griffes e la M.A.C n'auront pas de problèmes à entraîner le tissu...
Donc, revenons-en à nos moutons :
Épinglez les extrémités des liens à de la viseline (ou autre) :
Ensuite, cousez à 1cm du bord l'extrémité pour la fermer, avec un point droit, en faisant plusieurs passages. Si vous utilisez la viseline, faites en sorte que le 1er point de couture soit sur la viseline, ainsi que le dernier (et juste le premier et le dernier)
Arrachez déchirez la viseline, coupez les fils qui dépassent et recouper à ras l'extrémité du lien, contre la couture.
Et voilààà, le lien est terminé, vous pouvez le garder de côté et passer à la suite.
Petite note : J'utilise cette technique parce que lorsque le fil est de la même couleur que le lien, la couture est quasiment invisible, donc je trouve cette méthode plus simple qu’un ourlet / rempli. Là, j'ai utilisé un fil blanc pour que les coutures soient bien visibles sur les photos, forcément c'est moins joli. Si vous préférez utiliser une autre manière de fermer les liens, allez-y :-)
Passons maintenant au haut. On va coudre la couture du haut et du bas pour l'instant ; les côtés seront fermés plus tard (avec de l'élastique) , car avant de fermer les côtés on va devoir faire la coulisse.
Prenez les pièces du haut et épinglez ensembles deux pièces, endroit contre endroit. Si vous voulez que votre maillot soit de deux couleurs différentes sur l'endroit et sur l'envers, il faut que vous ayez une pièce de la couleur X et l'autre pièce de la couleur Y.
Fermez le haut en cousant avec un point droit à 1 cm du bord. Là encore, épinglez un bout de viseline si votre machine à du mal avec le lycra .
Arrachez la viseline, coupez les fils et coupez les angles en biais :
Surjetez (ou cousez au point zig-zag) le bas du maillot de bain :
Repassez les coutures et laissez tout sur l'envers. A cette étape, les devants de votre maillot doivent être sur l'envers, assemblés en haut et en bas seulement.
Prenez donc les devants tels qu'ils sont, et faites une marque, avec une épingle ou une craie, sur les bords (les côtés encore ouverts) ) 2 cm du haut de la couture du bas.
Avec une paire de ciseaux, faites une encoche (sur les 2 épaisseurs de tissu) au niveau de cette marque. Cette encoche doit faire 1 cm de long
Dépliez le haut du maillot pour avoir quelque chose qui ressemble à la 3eme photo juste en dessous, puis repliez le tissu entre les 2 encoches, sur 1 cm, vers l'intérieur (envers du tissu contre envers du tissu) et épinglez en place .
Piquez ce rempli au plus près du bord du tissu (puisque le rempli est de 1 cm, vous allez donc piquer à environ 8mm) au point droit, avec des point d'arrêts au début et à la fin. Là encore, un bout de papier de soie est bien utile pour aider la machine …
Faites cette opération sur les deux parties du haut du maillot, de chaque côté (vous allez donc faire cette opération 4 fois en tout, puisque vous avez deux bonnets)
Repassez tout ça et mettez de côté, on va passer à la pose de l'élastique et la fermeture des côtés (et cool, c'est aussi la dernière étape !) Voici à quoi doivent ressembler vos pièces à ce stade :
Prenez la laminette caoutchouc et coupez 4 morceaux de la même longueur que les côtés du bikini. Non, on ne coupe pas plus petit comme on fait d'habitude pour les élastiques (long story short : le lycra est à peu près autant extensible que l'élastique, donc pas besoin de faire de réductions) et épinglez ces morceaux de laminette aux côtés du bikini - peu importe de quelle côté, l'important étant que les 2 couches de tissu + l'élastique soient bien épinglés ensembles !
Réglez votre machine à coudre sur un point zig-zag assez large (le point doit faire quasiment la largeur de votre élastique) - pas un point stretch, mais bien un point zig-zag ! et cousez l'élastique. Là encore, faites attention à bien prendre les 2 couches de tissu ET l'élastique dans la couture.
Comme vous pouvez le constater, on coud tout ça sur l'envers (les deux faces du haut sont endroit contre endroit) , et il faudra donc ensuite retourner le bikini. Si vous vous demandez si il faut donc laisser une ouverture sur les côtés pour le retourner, la réponse est non, vous verrez pourquoi un peu plus tard ...(PS : vous pouvez faire cette étape à la surjeteuse)
L'élastique étant désormais cousu et les côtés fermés, on va retourner le bikini par l'ouverture de la coulisse, en bas. Si si, je vous jure, l'ouverture est assez grande, promis !
Une fois les deux devant mis sur l'endroit, repassez-les pour que les coutures soient bien à plat (attention, fer à repasser sur température moyenne : on utilise des tissus avec beaucoup d'élasticité dedans, et les fibres élastiques elles aiment pas trop trop la chaleur trop forte)
Le maillot maintenant sur l'endroit, on va finir de coudre la coulisse.
Pour cela, régler la machine à coudre sur un point zig-zag tout petit, ou sur un point stretch. J'ai utilisé le point stretch de ma machine à coure, en forme de petit éclair, que je trouve plus discret et plus joli pour cette couture (qui sera apparente) que le zig-zag.
Et cousez la coulisse, à 2 cm du bord du tissu.
Repassez la couture, et passons maintenant à la toute dernière étape.
Prenez les deux parties du bikini, et posez les à plat, face à face, les deux milieux devant l'un en face de l'autre. Le milieu devant est indiqué sur le patron par une étoile. C'est également le côté qui est légèrement courbé vers l'intérieur :
Prenez le lien, et épinglez à une des extrémités une épingle à nourrice, ce qui va grandement faciliter le passage du lien dans la coulisse. Et puis passez le lien dans la coulisse, en commençant par le côté le plus à droite de la coulisse (ou le plus à gauche - mais pas le milieu !)
Et voilà, votre maillot est terminé !
Si vous avez réalisé le bikini Monroe, je serais plus que ravie de voir vos réalisations, vos manières de la porter, vos adaptations, bref, tout ça quoi :-)
]]>
Avant toute chose et surtout avant de passer du temps à modifier le patron, je vous conseille vivement de coudre une première toile sans rien changer au patron, en utilisant des tissus de composition, poids et élasticité similaires à ceux que vous voulez utilisez par la suite.
D'une part, il faut déjà vérifier que la taille est correcte (même si vous manquez de profondeur à la poitrine) et d'autre part, parce que même si vous êtes une grande habitué-é des ajustements de poitrine, Athena étant une brassière - donc très près du corps- en tissus extensibles, il est possible que malgré tout, vous n'ayez pas besoin de faire un ajustement de poitrine. Bref, tout ça pour dire, on commence toujours par une toile.
Ensuite, il faut différencier une brassière trop petite / une brassière à la bonne taille à laquelle il manque de la profondeur.
Si la brassière est trop petite : les bretelles vont êtres trop courtes, la brassière va avoir tendance à remonter sur le devant, les sous-bras sont comprimés et les bordures élastiques rentrent dans la peau, l'élastique de la bande est trop serré. Ça peut être tout ça à la fois, ou seulement un ou deux. Dans ce cas, passer directement à la taille supérieure (si c'est juste un problème de bretelles, les allonger un peu suffit)
Si la brassière est à la bonne taille MAIS qu'elle manque de profondeur : la poitrine est complètement comprimée par la brassière (et pas comprimée-maintenue, je parle comprimée-étouffée) ; la brassière peut remonter sur l'avant; la poitrine va déborder des sous-bras comme si elle cherchait à s'échapper. Et pour cause, c'est qu'elle n'a pas de place. On peut voir que le tissu est trop étiré à l'avant - c'est particulièrement flagrant sur les tissus à motifs. L'ouverture du dos peut également tirer vers l'avant - en gros, elle est trop ouverte. Mais : l'élastique de la bande est confortable et les bretelles sont à la bonne longueur - elles peuvent tirer un peu, mais rien de dramatique.
Bien. Maintenant que nous avons déterminé que vous avez besoin d'un ajustement de poitrine, passons à la pratique.
Pour ajouter de la profondeur à la poitrine, et parce qu'on a pas envie de modifier toutes les pièces du patron non plus, on va rajouter une pince au devant. Cela permet de rajouter de l'ampleur au niveau de la poitrine, tout en gardant les coutures de côtés et le tour de sous-poitrine inchangés. Mais oui, vous allez devoir coudre une pince, donc ça rajoute une étape de couture (deux si on compte la doublure)
Vous aurez besoin :
1. Recopiez le patron, repère de bretelle inclus, sur une feuille de papier. Tracez une ligne verticale, qui part du repère de bretelle jusqu'au bas de la brassière. Cette ligne doit être parallèle au milieu devant. Tracez ensuite une ligne horizontale qui coupe le milieu devant au milieu, jusqu'à la couture de côté. Cette ligne doit être perpendiculaire au milieu devant. |
2. Tracez une ligne diagonale qui part du milieu de l'emmanchure, et qui termine là ou se croisent les deux lignes précédentes. |
||
3.Maintenant, retirez les marges de coutures. Elles sont de 1cm de partout sauf au milieu devant, ou elles sont inexistantes.
Découpez ensuite votre patron pour retirer les marges de couture.
Mesurez et notez la longueur de la couture côté et la longueur du milieu devant. |
4. Découpez le patron le long de la ligne en pointillés rouges, en partant du bas de la brassière vers l'emmanchure... Mais ne coupez pas jusqu'au bout : laissez quelques millimètres de papier attachés ensemble à l'emmanchure (le point rouge sur le dessin) |
Là, on se pose deux minutes et on va faire un peu de maths. Parce que sur un patron sans pinces en matières extensibles, c'est un peu coton (oui j'ai osé le jeu de mot) de calculer ça et c'est pas aussi simple que sur un corsage classique, où on mesure assez facilement la différence entre le tour de poitrine du patron / son propre tour de poitrine. J'ai fait une formule, mais je ne suis pas sûre à 150% qu'elle fonctionne pour tout le monde. Donc, à prendre avec précaution, et comme toujours... Faites une toile.
1. Votre tour de poitrine - votre tour de dessous de poitrine - 13 cm
Exemple avec un tour de poitrine de 105 cm et un tour de dessous de poitrine de 85 cm : 105 - 85 - 13 = 7 cm
2. Multipliez le résultat par 0.8
7 x 0.8 = 5.6
3. Divisez le résultat par 4
5.6 / 4 = 1,4
4. Ce résultat est votre mesure d'ajustement.
Pour celleux qui aiment les formules ça donne ((TP-TSP-13) x 0.8)/4
TP = tour de poitrine et TSP = tour de dessous de poitrine.
Notez que j'ai pris pour l'exemple des mesures avec une assez grande différence tour de poitrine / tour de dessous de poitrine pour que les résultats soient parlants - c'est normal si vous arrivez à un résultat final beaucoup plus petit. Par contre, si vous avez moins de 3mm en résultat final, je ne suis pas sûre que ça vaille le coup. Si c'est le cas, utilisez 3mm d'ajustement pour commencer ; à l'inverse si vous avez un résultat supérieur à 3cm, arrêtez-vous là et voyez ce que ça donne - si la mesure est trop grande le patron risque d'être beaucoup trop déformé.
Et pour celleux qui aiment savoir le pourquoi du comment : 13 cm, ça correspond à la différence standard entre le tour de poitrine / dessous de poitrine d'un bonnet A. Comme la brassière n'a pas de pince, elle correspond à un bonnet A - MAIS comme le tissu est extensible, il s'étire et peut donc s'adapter à une différence plus grande, à peu près à un bonnet C selon la morphologie / le tissu utilisé. Mais parce qu'on va pas non plus faire 35 toiles, on part du bonnet A pour l'ajustement. Comme ça, on calcule la différence entre vos mensurations à vous et celles d'un bonnet A pour la taille utilisée. Ensuite, on multiplie par 0.8 pour pallier à l'élasticité du tissu parce que sinon, votre ajustement va être trop grand. C'est ensuite divisé par 4 parce qu'on travaille sur un 1/2 patron, et que la mesure est répartie sur plusieurs endroits. Et surtout parce qu'après plusieurs essais, c'est comme ça que ça semble fonctionner le mieux.
5. Posez le patron sur une nouvelle feuille de papier, et maintenez-le en place en le scotchant au niveau de l'épaule, du haut de l'emmanchure et de l'encolure, histoire d'être sûr-e que tout ça reste en place.
Faites pivoter la pièce de gauche vers l'extérieur (en la gardant bien attachée à l'emmanchure - le point rouge sur le schéma) pour avoir un peu de place.
Prenez votre compas, et tracez un cercle, dont le centre est le croisement de la ligne verticale et de la ligne horizontale, et de rayon = à votre mesure d'ajustement. Pour l'exemple de tout à l'heure, le rayon serait donc 1,4 cm.
Faites pivoter la pièce de gauche jusqu'à ce que la pointe touche le cercle. Scotchez en place si besoin ! |
6. Maintenant découpez le long de la ligne rouge pointillée sur le schéma - comme précédemment, arrêtez-vous à quelques millimètres de la couture de côté pour garder la pièce attachée (le point rouge sur le schéma) |
||
7. Tracez un nouveau cercle, comme précédemment : le rayon = votre mesure d'ajustement, et le centre du cercle = la pointe de la pièce de patron.
Faites pivoter la pièce du bas jusqu'à ce que la pointe touche le cercle. Scotchez en place. |
8. En partant de la pointe de la pièce du patron que vous venez juste de pivoter, tracez une ligne droite horizontale de quelques centimètres. Cette ligne doit être perpendiculaire au milieu devant (la ligne bleue sur le patron)
Reprenez vos ciseaux et découpez le patron le long de la ligne rouge pointillée, en le laissant attaché au niveau du point rouge, mais comme ça fait déjà la troisième fois je pense que vous aviez compris... |
||
9. Et puis faites pivoter cette pièce jusqu'à ce que la pointe touche la ligne bleue, toujours en la laissant attachée sur le milieu devant. |
10. Passons à la pince. Promis, c'est presque fini après ça.
Donc, la pince.
Mettez un point au milieu de la ligne bleue, puis un autre point 1,2cm en dessous du précédent. Ce point est désormais la tête de votre pince. |
||
11. Maintenant, tracez les bras de la pince en reliant la tête de la pince au bas de votre devant.
Et pour éviter d'avoir une pointe moche une fois tout ça cousu, retracez ces deux lignes en courbes légères. |
12. Vous pouvez maintenant retracez les contours de votre patron :
- L'emmanchure, l'épaule et l'encolure ne changent pas ; - Retracez le milieu devant en ligne droite ; - Retracez la couture de côté en une courbe douce, en gardant l'angle de l'emmanchure / couture de côté identique .
|
||
13. Et il ne nous reste plus qu'à vérifier tout ça :
- Vérifiez que la couture de côté fait bien la même longueur qu'au départ. Sinon, corrigez en rajoutant / enlevant quelques millimètres au bas du patron.
- Vérifiez que le milieu devant mesure toujours la même longueur, ou corrigez en rajoutant / enlevant quelques millimètres en bas du patron.
- Et enfin, vérifiez que les deux bras de la pince fassent la même longueur ; modifier sur le bas du patron si besoin. |
14. Rajoutez vos marges de coutures - 1 cm de partout sauf au milieu devant ; le repère de montage de l'épaule en décalquant celui de votre patron non modifié, et la tête de la pince ainsi que toutes les annotations nécessaires - la taille, etc etc.
Tracez la ligne du sens de l'élasticité, qui est perpendiculaire au milieu devant.
Votre patron est terminé ! Vous pouvez maintenant passer à la coupe. N'oubliez pas que si vous avez modifié le patron du devant, vous devrez également couper la doublure avec ce patron.
|
Vous devez coudre les pinces sur le devant et le devant en doublure avant de faire quoi que ce soit d'autre. Pour ça, rien de bien compliqué : Épinglez la pince, endroit contre endroit. Cousez-là au point droit en partant de la base en direction de la tête et finissez la couture en mourrant.
Ne faites pas de points d'arrêts, mais laissez dépasser une dizaine de centimètre de fils. Nouez les fils et recoupez puis couchez les marges de coutures vers les coutures des côtés. Vous pouvez surpiquer la pince si elle fait toujours une pointe après couture.
Répétez tout ça pour la doublure et c'est bon, vous pouvez coudre Athena en suivant les instructions comme tout le monde !
Pour finir, si vous avez besoin de rajouter de la profondeur à la poitrine, vous avez également sans doute besoin d'un bon maintien - surtout pour les sports à fort impact. Dans ce cas, je ne le répéterais jamais assez : le choix des tissus est primordial. Vous pouvez faire tous les ajustements du monde, si votre tissu est trop mou, ça ne maintiendras pas grand-chose... Utilisez du powernet (et pas du tulle stretch) en doublure, ou du lycra. Et si vos élastiques de bordures sont trop mous, vous pouvez les renforcer en glissant du lastin ou de l'élastique plat de 5mm de large max dans le pli de l'élastique, avant de coudre le deuxième passage de zigzag. Attention, n'étirez surtout pas l'élastique de renfort ou les bretelles vont être trop courtes !
Si vous souhaitez rajouter la poche à l'avant de la brassière, celle-ci étant calquée sur le patron du devant, il va falloir la modifier aussi. Pas de panique, vous n'avez pas à tout recommencer ! Décalquez votre patron du devant modifié, et tracez une ligne qui part du milieu de l'emmanchure et qui arrive quelques centimètre sous l'encolure, sur le milieu devant. Découpez le long de cette ligne et hop, vous avez votre patron de poche. Vous n'avez plus qu'à le couper en plaçant la ligne diagonale emmanchure - milieu devant sur le pli du tissu. Et coupez le deux fois pour avoir une poche complète ;-)